17 juin 2010

Il est l'heure de rentrer...








Les piquets se font doux
Les arbres belles dentelles
Elles avancent paisibles
Le lait dans leurs mamelles
Elles ont mangé la vie
Qu'elles vont redonner
Aux petits êtres sur terre
Le ciel les accompagne
Emu devant elles
Elles pleines de vies

Annick


Il est l'heure de rentrer
le soleil à l'horizon décline
les arbres doucement s'incline
les bêtes reviennent des champs
dans l'or en fusion du couchant
elles vont en silence vers l'abreuvoir
un angélus embaume l'air du soir
la fatigue du labeur prend ses aises
la violence du jour avec elle s'apaise
Il est l'heure de rentrer
dans un calme à la douceur feutrée

Amichel


Je reste sans voix, presque sans mots
pour dire que c'est tout simplement beau.
Tout est noir sur ce ciel rouge/orangé
Clôtures, bêtes à cornes et arbres majestueux,
et pourtant tout est d'une grande beauté
et ce matin, j'ai le regard heureux.

Claude

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud
envoyé par Nina



Il est l'heure de rentrer
mais garde encore un peu ma main dans la tienne
que ta chaleur me grimpe au coeur, encore
et fasse vibrer le rose et l'or
quand les silences du soir s'en viennent
nous murmurer qu'il faut rentrer ...

Chris
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14 juin 2010

l'homme et son cheval...



Complice dans le travail suffit sa peine
Ils marchent
Les yeux en sol
En pieds du ciel
Ensemble ils avancent
L'un chaussé de bottines
L'autre de ses sabots
Un sans rennes semble plus libre
Mais l'est-il plus vraiment
La liberté est rare sur cette terre
En responsable Humain né ainsi fait
De ses semailles à ouvrager

Annick

Le cheval n'est-il pas le meilleur et le plus bel ami de l'homme.
Qu'il soit pour le meilleur
compagnon de randonnée,
ou pour le pire bête de somme.
Qu'il soit bête de sport
ou simplement au pré,
pour un repos mérité,
afin que l'amiité qui unit la bête à l'homme
puisse continuer un certain temps encore.
N'y a t-il pas plus bel animal
au Pré, en plein galop, qu'un cheval !

Claude


Seul le cheval, seuls ces grands yeux d'enfant, cette profusion de soie, me manquent.

Eugénio de Andrade

envoyé par Nina


"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" a dit Cocteau. Soit.
Mais ne jamais espérer le génie. Avoir l'ambition basse: être un bon artisan,
un serviteur irréprochable.
Avoir une piètre idée de soi-même, mais une haute idée de ce que l'on sert.

Henri Gougaud


on aura du, vin bio
ils sont dans les vignes ...
les chevaux


Amichel

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7 juin 2010

Cuvée 2010...





les fleurs champêtres
au matin dansent les champs
la cuvée est faite

l'autre je



Vers le clocher
qui garde le village
les coquelicots et les bleuets
s'en vont en procession
à travers champs
ils chantent dans les blés
de joyeux hosannas
un parfum de douceur
monte dans l'air et le ciel
de printemps
des vagues d'herbes folles
roulent et s'abandonnent
aux caresses
du vent
« la vie est là
simple et tranquille »
dans la campagne
loin de la ville

Amichel


De bien jolis et gentils coquelicots
au larges pétales
en compagnie de fins bleuets
dans un champ de verdure.
Que c'est beau !
Sont absentes quelques marguerites sauvages,
qui avec le bleu et le rouge
donne un clin d'oeil patriotique à la nature.
Ce serait tout aussi beau !
Cela me rapelle les champs de blé de mon enfance. L'or était coloré de bleu, de blanc et de rouge.
Que c'était beau !
Les coquelicots ont aussi un côté gourmand quand ils sont bonbons. Ceux qui, petit fille, me faisait la langue rouge.
Que c'était bon !

Claude



Je me couche mon sol

Je m'envole mon ciel


Le clocher marque le temps
Mes yeux sont nettoyés de tant
L'instant se vit sa grâce
Et laisse de belles traces


En tout Là
Tu vois Là
Approche
Mon coeur palpite
De toi

Annick

Coquelicots de mon enfance
vous êtes revenus
comme une grande blessure
enflammer l'herbe folle
qui galope sur les talus sauvages...

vous accompagnez notre marche
d'une touche légère
et d'un sourire de sang...
O coeurs libres et offerts
au milieu des blés mûrs
qui bruissent comme l'océan
sous les careses de l'air...

vous êtes la promesse et le rêve
de la saison de feu
incarnant le frisson
de cette couleur vive
qui surprend la prairie
allongée sous le jour...

Coquelicots mes amis
ne craignez rien
j'aime trop votre visage
tourbillons d'oriflammes
qui traversent la plaine
d'un rire incandescent
pour serrer
vos tiges fragiles
entre mes doigts curieux...

O que de souvenirs
et que d'images tendres
m'appellent et me lient
à cette fleur délicate
dont l'éphémère beauté
refuse en expirant
nos prisons de cristal!


Victor Varjac

envoyé par Nina
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2 juin 2010

dans tous ses états...











"L'optimisme, c'est voir la vie à travers un rayon de soleil" Carmen Sylva


La fleur de colza
qu'abeille baisa
inonde d' or
liquide trésor
les grands champs
où court le vent
dans les cieux
chante le bleu
l'herbe soyeuse
devient rieuse
et les ombelles
se font belles

Amichel



le soleil se pose
la terre lui ouvre ses bras
le jaune se repose

l'autre je


Et la vie trempe ses pinceaux
dans l'or, le vert et le bleu
et offre à nos matins heureux
des couleurs en cadeaux ...

Chris



Comme la campagne est jolie
Mon amour
Viens donne moi la main
Et courons

Annick
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31 mai 2010

le bonheur est dans le pré...


Le bonheur est dans le pré ...

Le bonheur est dans le pré
Rien ne presse ne cours pas
Prend le temps de respirer
D’écouter son cœur qui bat

Le bonheur est dans le pré
Le ciel bleu l’a ramené
Et le gui l’a couronné
Dans les arbres il va nicher

Le bonheur est dans le pré
Et la vache qui rumine
Lui donnera tout son lait
Qu’est ce donc qui te chagrine ?

Le bonheur est dans le pré
Dans les odeurs délicates
D’un rosier du temps passé
Où l’amour de vivre éclate

Le bonheur est dans le pré
C’est une fleur sans pareille
Que l’on la cueille à la rosée
Dans le matin qui s’éveille
Le bonheur est dans le pré
Si tu veux mon cœur ma belle
Dans tes mains je le mettrai
Avec un bouquet d’ombelles

Le bonheur est dans le pré
Dans l’herbe et le serpolet
Tu le verras folâtrer
Danser rire et cabrioler

Le bonheur est dans le pré
L’attraper ne suffit pas
Il faut savoir l’apprivoiser
Et le bercer dans ses bras

Le bonheur est dans le pré
Ecoutez ma ritournelle
Ne soyez gens tristes ou inquiets
Du printemps c’est l’hirondelle
Le sang des saisons
Amichel

Pour sûr, un pré plein de bonheur, pour les yeux et pour le coeur.
Jolies fleurs pour le regard et l'âme mais pas pour les ânes !
Claude



21 mai 2010

en-cas...


"Dans les temps anciens, il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler"
Victor Hugo


triste un peu
un âne brait dans le silence
en mâchouillant des chardons bleus
un ange passe et se pose
et à son oreille chuchote :
ô mon ami ,que ta douceur me plaît !
mais pourquoi cet air morose ?
on me dit sot dit l'âne
en soupirant à fendre l'âme
aux cancres mes oreilles servent de bonnet
on se moque de moi
c'est infâme dit l'ange courroucé
c'est là ma pauvre destinée ,dit l'âne fataliste
mon ami crois en ta bonne étoile ,dit l'ange
...mais un homme pressé s' approche
et tirant sur la longe de l'animal docile :
-allons Marie il faut partir sans tarder
l' âne vous portera ,j'irai à pied .
-mais oui,Joseph partons ,que l'enfant vive !
L'âne partit léger sans sentir son fardeau .

Amichel


15 mai 2010

ombelles





"La lumière a quelque chose de véritablement unique.
Outre qu'elle donne vie et couleurs au monde, elle traduit cette bienheureuse moralité:
partager ne signifie pas toujours répartir en divisant, mais bien faire prospérer en multipliant."

François Garagnon



un souffle de vie
le pissenlit est ravi
l'ombelle s'envole

l'autre je


j'en ai soufflé des tant
sur les chemins de vie
et puis ce singulier
qui me donne la main
sur mon chemin précieux
j'en prends soin c'est certain
pour que ses petites étoiles
me brillent toute ma vie
et l'éclairent mon chemin

qui se marche doucement
pour pas trop perdre de miettes
si riches et si volatiles
je le serre bien fort
si délicatement
mon tendre pissenlit
dans ma besace mienne

Annick

Au souffle des anges s'envolent les aigrettes
des pissenlits entre les vignes où le raisin murit
soleil de neige dont le gai printemps sourit
et qu'ivre de rosée chante la vive alouette

fins duvets de rêves dispersés à tout vent
par des enfants rieurs de voir ces fins cheveux
qui dans les matins bleu montent tourbillonnant
et qui sont de nos jeux les souvenirs heureux

Amichel



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10 mai 2010

parade amoureuse...








Honni soit qui mal y pense !
ou le cauchemar de Darwin.**

Le paon amoureux fait de ses plumes caudales une roue aux splendides couleurs et se faisant,le fier Artaban, découvre son derrière .
Mais amoureux de qui ? d'une femelle ? que nenni !
c'est après son Léon qu'il crie et lui montre de quoi lui faire envie.!
Mais la nature est ainsi faite que c'est une Léone qui répond à son cri .

**(en) Letter 2743 — Darwin, C. R. to Gray, Asa, 3 Apr [1860 [archive]], Darwin Correspondence Project. « The sight of a feather in a peacock's tail, whenever I gaze at it, makes me sick! »

Amichel


Mais comment résister
Devant telle beauté
Bien que parfois son jour
Le bel peut être vilain

Alors c'est à distance
Que la tête cogite
Pour savoir si l'approche
Ou le retrait laissera

En belle vie

Annick

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5 mai 2010

pendant que les uns se donnent de la peine pour élever leurs enfants...


d'autres se pavanent et font leur cinéma...

Je suis retournée voir les cigogneaux. Ils ont grandi un peu, ils sont à trois maintenant et il reste deux oeufs...J'ai pu observer le relai du mâle et de la femelle pour couver. Il faisait froid. Vu les manches courtes et les lunettes de soleil, vous vous en doutez la deuxième photo n'a pas été prise aujourd'hui, mais la semaine dernière :-)

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29 avr. 2010

les bébés cigognes naissent-ils dans les choux ?



Pas du tout !


Et ne pas marcher sur les oeufs, surtout !

Il a fallu patienter un peu, pour voir réuni tout ce petit monde ! Le mâle et la femelle se relaient pour la durée de l'incubation qui est de 30 à 34 jours. Pour ceux qui sont intéressés:"oiseaux.net", un joli site pour en savoir plus et pour entendre les cigognes craquetter, claquetter ...
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Dans le ciel passent les cigognes
ailes d'aube
aux franges de nuit
porteuses de vie
l'espoir renaît et le cœur cogne
l'hiver s'en va vienne l'été
avec des cris de nouveaux nés
et tout en haut des cheminées
quand dans leur nid retrouvé
de leur bec rouge elles craquettent
c'est un peu le vert printemps
qui joue des claquettes
les cigognes sont de retour
et avec elles les beaux jours

Amichel


et mettre au plus haut le nid
et l'attention et la patience
entre leurs pattes rubis
délicatement, la vie avance ...

Chris

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26 avr. 2010

allons au paturage...

Tu viens ?

J'arrive !


On y va !

Ma copine Maïté m'a gentiment prêté son image pour compléter ma petite histoire. Nous sommes toujours à l'Ecomusée d'Alsace, vous l'avez deviné.




Cet âne n'est pas si bête
mieux vaut être deux
pour faire des galipettes
ou de champêtres jeux

Amichel


Tant qu'à faire
Pour se vivre
Ô temps
Le partager à deux
Son espace

En se ruminant bel tendre
De l'herbe fraiche
A le croquer son brin
De belle sève vivante

Annick

23 avr. 2010

Cochon !



Ecomusée d'Alsace à Ungersheim clic

Si vous passez en Alsace, n'hésitez pas, surtout par beau temps. Cet écomusée est un lieu de découvertes pour petits et grands, et au fil des saisons toute la vie s'y renouvelle. C'est un lieu paisible et beau ! Je vous montrerai un peu au fil des prochaines images. Vous l'avez deviné, j'aime ce lieu !

"En 1971, quelques étudiants mulhousiens se mettent au service de l'habitat rural menacé. Ils réhabilitent de vieilles maisons pour en faire des gîtes ou des logements sociaux, et en démontent d'autres promises à la démolition. L'association Maisons paysannes d'Alsace commence ainsi une « collection », et cherche pour elle un site d'accueil. Ce sera, sur la commune d'Ungersheim (Haut-Rhin), une friche industrielle n'offrant ni bâtiment ancien, ni paysage attrayant, ni potentialités touristiques.

Trois ans plus tard, dix maisons sont reconstruites. Grâce à une subvention du conseil général et aux aides bénévoles, une dizaine d'autres sont mises en chantier, et le musée ouvre en juin 1984. Le succès est immédiat : 75 000 visiteurs en six mois. En 1989, la superficie de l'écomusée passe de dix à une centaine d'hectares avec l'acquisition du carreau Rodolphe aux Mines domaniales de potasse. Localité nouvelle sur la carte de l'Alsace, le « village » d'Ungersheim compte maintenant soixante-dix constructions, où passent chaque année 400 000 visiteurs." Encyclopédie Universalis"


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Un p'tit groin de folie
pour voir la vie en rose
cochon qui s'en dédie
mieux vaut gai que morose

dans l'cochon tout est bon
des côtes aux oreillles
sa queue en tire bouchon
ouvre les dives bouteilles


Amichel


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17 avr. 2010

le cerisier...



Hanami*


Au printemps un dimanche
un cerisier en robe blanche

qu'un souffle amoureux déshabille

tel un voyou moqueur de filles
la gouaille cachant l'émotion

un merle siffle avec jubilation

tandis qu'une tourterelle lilas
roucoule doucement près de là

les fleurs au vent s'éparpillent

et tombant se mêlent aux jonquilles
nous deux tendrement enlacés

contemplant cette virginale beauté

Au printemps un dimanche
un cerisier en robe blanche

c'est un matin plein de surprises
tes lèvres ont un goût de cerises

Amichel
Le sang des saisons



Le hanami (花見 ; littéralement, « regarder les fleurs ») est la coutume traditionnelle japonaise d’apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier (sakura).


Elle se balance légère
Ses pétales la voilent
Pure douceur
Belle intimité
La fleur du cerisier

Bien avant bien avant
D'être croquée joues rouges

Annick

Le cerisier bel élégant
Flirte sa fleur
En sève douce tendre
Qui la vit

Annick



15 avr. 2010

clics et chuchotements...

Touche à touche son oeil
La fleur belle se danse
Elle prend la pause douce
Se rentre son flash posé

Annick

8 avr. 2010

"de fleurs, de fruits, de feuilles et de branches" pour l'ami Amichel et pour Nina !




le blanc se marie
au rose les joues rouges
nos papilles sourient



L'autre je



Au printemps de quoi rêvais-tu?
Vieux monde clos comme une orange,
Faites que quelque chose change,
Et l'on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi rêvais-tu?

Au printemps de quoi riais-tu?
Jeune homme bleu de l'innocence,
Tout a couleur de l'espérance,
Que l'on se batte dans la rue
Ou qu'on y danse,
Au printemps de quoi riais-tu?

Au printemps de quoi rêvais-tu?
Poing levé des vieilles batailles,
Et qui sait pour quelles semailles,
Quand la grève épousant la rue
Bat la muraille,
Au printemps de quoi rêvais-tu?

Au printemps de quoi doutais-tu?
Mon amour que rien ne rassure
Il est victoire qui ne dure,
Que le temps d'un Ave, pas plus
Ou d'un parjure,
Au printemps de quoi doutais-tu?

Au printemps de quoi rêves-tu?
D'une autre fin à la romance,
Au bout du temps qui se balance,
Un chant à peine interrompu
D'autres s'élancent,
Au printemps de quoi rêves-tu?

D'un printemps ininterrompu

Jean Ferrat

envoyé par Nina


Printemps

Ange de l’annonciation
Saluant la belle saison
Quand le printemps revient d’exil:
C’est l’hirondelle sur un fil

Les aigrettes des pissenlits
Les glycines en grappes jolies
Et les pêchers de vignes roses:
C’est du bonheur qui se repose

Les blanches fleurs des cerisiers
Les bourgeons tendres des rosiers
Un feu brûlant dans le ciel bleu:
C’est le soleil des amoureux

Les baisers naissent sur les lèvres
Et les cœurs vendangent la fièvre
Dont la vie boit le vin nouveau:
C’est la sève du renouveau

Amichel


Mon doigt caresse doux délicat
La soie du bel Printemps
Un chagrin pleure l'âme aimante
Et les couleurs et les beautés
Raniment un peu la choquée de vie

Annick


Il y aura du rouge qui bat sous la peau tambour
Il y aura du rose, sur les joues, tendre
et puis quelques sourires, et la douceur en contour
et quelques branches pour accrocher les rêves qui tremblent

Chris




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28 mars 2010

ponctuation...



"Le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre". Pierre Dac

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Alignés
Chacun semble identique
Et pourtant singulier
Il se vit ses racines
Enfouies un coin de terre
Loin du prochain si près

Annick


tout est calme
Dans la campagne tranquille
une ligne d'arbres parade
et s'enguirlande
de gui
frontière d'horizon
dans la paix du silence
le vent fatigué de ses chasses
ne mords plus les nuages
et passe en revue
les arbres au garde à vous
tout est calme

Amichel

1 mars 2010

petites lumières du matin...





Blog en vacances !

Besoin de faire autre chose ! Je vais m'arrêter un temps (?)

Je vous laisse en compagnie de Jawah, Amichel et Claude
et de mes "petites lumières du matin".
Et plus loin, avec les pious pious d'Odile.

Je ne vous oublie pas, je ne peux pas !
:-)

Je viendrai vous voir, vous lire de temps en temps, en silence ou avec un petit mot.

Soyez sages ! Prenez soin de vous !

Schmoutzele à vous tous !
fifi

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petites lumières du matin
dans le froid sur un chemin
en marchant doucement
dans l'attente du printemps

jawah



Le matin
un rayon du soleil qui se lève
en allumeur de réverbères
allume ses quinquets
dans les sous bois d'hiver
entre les feuilles
et les branches
calcinées
par le gel et la pluie
on se réveille
en se frottant les yeux
l'air vif débarbouille le ciel :
toilette d'un printemps joyeux
qui s'annonce

Amichel


Le matin vient
après le petit matin.
Là où le jour se lève
avec ou sans soleil,
pour que la lumière du jour
nous accompagne jusqu'au soir,
là où le soeil s'en va
et là ou la lune vient.

Claude



Trois petits pas de côté
histoire de sortir du cadre
histoire d'aller gôuter
le printemps qui fôlatre ...

Chris


Allumées bel amour
Elles en lumière du jour
Se scintillent belle grâce

Annick


Que les lumières du matin
déposent devant ta porte
les douceurs, les éclats
dans les grains de rosée du jardin
la beauté simple qui transporte
et met le coeur en joie !

Chris




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25 févr. 2010

friselis ou frisottis...




tes frisettes frisées
me dégivrent le bout du nez
j'aime tes frisottis

L'autre je


***
friselis de l'eau
parures de frisottis
reflets sur l'étang
***
A la fonte des neiges
l'eau du ruisseau
coule dans l'étang
en doux friselis
tordant
en frisottis
les reflets changeants
qui
murmurent
et bougent

Amichel



Friselis en clair
D'eau aigue marine
Tu courbes l'échine
De tes rameaux d'air

Servane


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22 févr. 2010

à gros flocons...



il a neigé...





boules de neige
et cache-nez

un bonhomme de neige
dans une auto-neige
ça n'existe pas
et pourquoi pas ?

boules de neige
et cache-nez

faites donc
ce qu'il vous plaît
en hiver on manque de mai
enfants qui riaient
sous l'averse des flocons
qui mouille vos capuchons

boules de neige
et cache-nez

Amichel


derniers jours d'hiver
le ciel saupoudre à gros grains
de quoi redessiner le chemin

Chris

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19 févr. 2010

besoin de couleurs...



Allez ! Je vous laisse choisir ! Il y a un rayon de soleil, je suis contente et je vais me promener !





Comment choisir ?
Quand sur la palette des jours,
se posent aussi tendrement
des couleurs pour y blottir
des rêves aux éclatants contours
et des envies de printemps ...

Chris



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17 févr. 2010

"le ciel est bleu, la terre est blanche..."




La glisse de la vie
Dans la beauté d'aimer
Du bel pur de son âme

Annick



Le ciel est bleu
La terre blanche
J'ai mis nos rêves en écharpe
et nos rires dans mes cheveux
ils déposent des éclats
dans chaque trace
tous ces diamants des jours passés
et la lumière emplit mes yeux
et le bonheur tombe des branches ...

Chris


dans l'éblouissement
des yeux
un chemin blanc
entre les arbres
qui monte aux cieux
dans le silence du givre

Amichel





15 févr. 2010

Pour Cergie .



Petit bouquet de douceur, d'amitié et de schmoutzele pour

ton anniversaire Cergie !




des souhaits dentelles et jupons de velours
des souhaits tendresse et douceur
pour mettre des sourires sur les jours
et pour peindre la joie sur les coeurs

Joyeux Anniversaire

Chris



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14 févr. 2010

entre les branches...


un peu de lumière
un peu de douceur
instant éphémère
qui ravit yeux et coeur

Lali


Entre les branches
la lumière avance,
cette fragile douceur
et tendre chaleur.

L'autre je

11 févr. 2010

Finies, les vacances d'hiver au Resto du coeur !...

- à gauche et à droite : mésanges "moustachues" transportant mousse et brindilles pour construire leur nid;
- au centre : sittelle préparant le nécessaire pour colmater le nichoir avec un torchis de terre et de salive, une particularité qui lui vaut le nom de "sittelle torchepot".




Le printemps arrivé, chacun retrouve son indépendance, avec un but instinctif et premier:
assurer la reproduction de l'espèce. Aménager un nid, pondre, couver, nourrir la nichée...
une activité sans relâche. Pas si facile, une vie d'oiseau.



- au milieu, de haut en bas : oeufs de charbonnière; charbonnières naissantes; petites bleues de 9 jours;
- en bas à gauche : on ne ressort pas le bec vide... on évacue un paquet de fientes du nid




Pondus à raison d'un par jour, les oeufs (de 10 à 15 par nichée) seront couvés par la femelle aussitôt après la ponte du dernier oeuf. Pendant les deux semaines de couvaison, la femelle s'accorde quelques moments pour aller faire un tour et ... "casser la graine". Les petits naissent nus et aveugles. A chaque éclosion, les coquilles vides sont sorties du nid, tenues dans le bec.
Après la naissance, les parents se relaient pour aller chercher la pitance et donner la becquée à tour de rôle. Ils feront chacun plus de 800 tours par jour pour nourrir les petits becs affamés qui, dès l'approche, s'ouvrent comme des entonnoirs. Au menu : petits vers bien gras, chenilles dodues, araignées, insectes capturés en vol donneront des oiseaux costauds.



Au fond du nichoir, les derniers jours avant l'envol, c'est la crise du logement...




Une soixante de naissances chaque année dans les différents nichoirs du jardin...
cela vaut bien quelques égards en hiver au "Resto du coeur" !

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Voir la vie
Toucher le sol, un nid
Par un cordon, dans un oeuf
Être le petit arrivé
Pour vivre
Manger grossir de ses parents
Apprendre apprendre encore
Puis voler à son tour
Et un jour aimer désirer
Un petit être en corps
Le cycle de la vie
Pour son meilleur son pire son gris

Annick

La mésange a bâti son nichoir
de mousse brindilles rapportées
pour le confort de sa couvée
l'abri est sûr aucun risque de choir

Les oisillons dans leur nid sont éclos
et déjà ils brisent leur coquilles
s'agitant comme de joyeux drilles
étonnés un œil ouvert l'autre mi-clos

dans son jardin pour eux dame Odile
avec amour tient table ouverte
ils y feront d'appétissantes découvertes
agrémentant leurs chasses habiles

grâce à ce cœur fidèle et généreux
appliqué à les nourrir les protéger
du printemps aux heures enneigées
les oiseaux en ce jardin vivent heureux

Amichel
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