18 oct. 2010
17 oct. 2010
la prière de l'écureuil
Queue en panache
Ramasseur de noisettes
Ou autres pistachettes
Attend impatiemment
L'heure de l'apéro
Pour partager avec vous
Son fameux magot !
Et boire un bon coup
Dans le dernier pot à eau !
10 oct. 2010
souplesse...
Extrait de Le Huitième jour de la semaine
Lorsque souplesse
Rime avec jeunesse
Encore un effort
Trouver le réconfort...
Et du corps
Et de l'esprit
Dans le geste
Avec douceur
Bien accompli...
Pied pivotant, ramure légère, dansez jeunesse, au vent léger !
Admiratif, à votre pied, le chêne pensif s'est fait parquet.
(La Fontaine - Livre XXV, fable 36)
envoyé par Odile
30 sept. 2010
sur la pointe des pieds...
Le génie est composé d'amour, d'enfance et encore d'amour.
Christian Bobin
envoyé par Clo
Ballerine, ballerine
Tu auras dansé ta vie sabots pointus
Anonyme, ballerine
Au fil de l'eau du temps perdu
Le Lac des Cygnes a bu ta vie
D'Ophélie
La danse est une cage où l'on apprend l'oiseau
Claude Nougaro
Le problème avec les cours de danse c'est qu'il faut y aller aux heures de pointe
envoyé par Odile
on danse sur la terre
si on a le coeur gai
ou si le coeur se serre
ballet de vie de mort
d'une flute de pan
pour une âme et un corps
chorégraphie du temps
le chant de l'oiseau bleu
accompagne nos songes
et nous rend plus heureux
quand tout paraît mensonge
sur la pointe des pieds
on quittera la terre
laissant joies et regrets
richesses ou misères
des cailloux de la route
et de la vie si brève
écarte peurs et doutes
danse danse tes rêves
Sur la pointe des pieds
on danse sur la terre
si on a le coeur gai
ou si le coeur se serre
27 sept. 2010
"vivre c'est danser, danser c'est vivre.."
Un petit rat de l'Opéra
Trottinait, à tout petits pas, sur l'avenue de l'Opéra,
Une victoria, jaune cédrat,
Tirée par un cheval à poil ras, soudain, lui emboîta le pas;
Y'avait dedans un vieux galant
Qui retira son panama, lui murmura des mots tout bas.
Le petit rat ne répondit pas,
Pressa le pas, puis s'engouffra dans l'Opéra.
Un, deux, une, deux, trois, chassez et croisez
Mollet cambré, Mesdemoiselles! Un, deux...
LE PETIT RAT
Paroles: Henri Kubnick, musique: Guy Lafarge, 1947
la lumière du jour qui vient
danse au matin
Les étoiles dans la nuit
dansent aussi
les rires des aubépines en fête
dansent avec la vive alouette
les feuilles d'or qui frissonnent
dansent avec le vent d'automne
l'amour qui n'est que douceur
danse dans les cœurs
une poésie sans paroles
danse avec un corps qui s'envole
Amichel
Trois petits pas
Un entrechat
Et s'en ira
Le petit rat
Oxygène
23 sept. 2010
redescendre sur terre...
[Vicente Huidobro]
envoyé par Clo
Je vais bientôt m'envoyer en l'air
pour aller au soleil sous d'autres cieux.
J'espère redescendre sur terre
et non sur mer.
Voyager en l'air n'est pas mon affaire,
mais pour voler si loin,
il n'y a pas mieux.
Point de parachute dans les oiseaux de fer,
mais des gilets de sauvetage
en attendant le retour sur terre.
Claude
1. Y avait un jour un magicien, qui rencontra sur son chemin
Un p'tit garçon comme y en a tant, le nez en l'air et les ch'veux d'vant.
Le magicien lui dit mon gars, tout ce que tu veux tu l'auras
Réfléchis bien avant d'choisir ce qui te ferait l'plus plaisir
Et le gamin lui répondit…
Refrain
Oh m'sieur oh m'sieur, ohohohohoh m'sieur
Dites-moi m'sieur, faites que j'sois un oiseau
Avec des ailes pour m'envoler là-haut,
Un bel oiseau planant avec des plumes, des pattes et même un bec
Dans la couleur et la douceur d'un arc-en-ciel
Ohoh ohoh ohohohohoh m'sieur,
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau !
2. Le magicien lui dit ; mon gars tout ce que tu veux tu l'auras
Faut pas parler pour ne rien dire, réfléchis bien avant d'choisir
Ne voudrais-tu pas des trésors, être très riche, être très fort,
Ne voudrais-tu pas tout avoir, ne voudrais-tu pas tout savoir ?
Et le gamin lui répondit...
Refrain
Oh m'sieur oh m'sieur, ohohohohoh m'sieur
Dites-moi m'sieur, faites que j'sois un oiseau
Avec des ailes pour m'envoler là-haut,
Un bel oiseau planant avec des plumes, des pattes et même un bec
Dans la couleur et la douceur d'un arc-en-ciel
Ohoh ohoh ohohohohoh m'sieur,
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau
Pour voir le monde pas plus gros qu'un pruneau
Pour m'endormir sur un nuage, entendre le soleil au passage
dire qu'il n'a jamais vu un aussi bel oiseau
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau !
C'est ainsi que dans le ciel là-haut
Depuis ce jour y a un nouvel oiseau
Vous dire ce qu'il est devenu, vous dire si ça lui a plu
Je ne sais pas car jamais plus je ne l'ai vu.
Ce que je sais, c'est que moi j'ai, tout comme lui
Envie d'aller au paradis, très, très loin d'ici.
J.C. Darnal
envoyé par Odile
envoyé par Amichel
19 sept. 2010
niche...
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
envoyé par Amichel
Le petit chien roux
Un petit chien roux
s'ennuyait beaucoup
Il alla trouver
un magicien
Pour lui raconter
sa vie de chien.
Je suis attaché
toute la journée
Sous un grand sapin
qui fait pleuvoir
Des pommes de pin
quel tintamarre !
Donnez-moi des ailes
comme une hirondelle
Et j'irai là-haut
dans le ciel bleu
Avec les oiseaux
couleur de feu.
Et le magicien
dit au petit chien :
Vas voir si le ciel
est toujours bleu
Vas jusqu'au soleil
si tu le peux
Le petit chien roux
ôta de son cou
Son collier de cuir
Et s'en alla
Japper de plaisir
Au bord du toit.
Mais tous les oiseaux
Qui chantaient la haut
n'avaient jamais vu
Voler un chien
Ils sont repartis
Dans le lointain.
Sur le bord du toit
Il faisait bien froid.
Le ciel du matin
Pleuvait sans bruit
Et le petit chien
Pleurait aussi.
Je n'veux plus voler
j'aime mieux marcher
Monsieur l'Enchanteur
Je vous en prie
Puisque je fais peur
A mes amis.
Le petit chien roux
Ne sait plus du tout
S'il a trop rêvé
Cette nuit là
Ou s'il a quitté
Sa niche en bois.
Jolie niche ma foi,
Haute en plafond,
Très bien aérée,
Et plante verte
A l'entrée !
Déjà occupée
Et pas encore à louer !
Un chien gentil tout plein
mais qui n'aimait pas les chats
dormait toujours seul
dans sa niche en bois,
Mais, un jour d'hiver,
où il faisait très froid,
il accepta volontiers et pour la preière fois
d'accueilir dans son humble demeure
un petit chat qui cherchait
compagnie et chaleur.
Il faut dire que c'était le chat de la maison.
Le froid se faisant de plus en plus saisissant dans la saison,
le gentil chien fut invité à dormir à l'intérieur dans son grand panier d'osier.
Entre les grosses pattes de Pipo,
dormait aussi
le petit Mimi.
Claude
12 sept. 2010
roses d'automne
La dernière rose sa première fois
Prend tout son temps
Déploie joli sa robe de soi
Pour sa toute toute première fois
A s'offrir nue dans son jardin
Annick
douceur de la rose
chaque été un renouveau
le bouquet se pose
l'autreje
ose, toi, ô chose par excellence complète
qui se contient infiniment
et qui infiniment se répand, ô tête
d’un corps par trop de douceur absent,
rien ne te vaut, ô toi, suprême essence
de ce flottant séjour;
de cet espace d’amour où à peine l’on avance
ton parfum fait le tour.
Rainer Maria Rilke
envoyé par
Nina
"Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise."
Agrippa d'AUBIGNE
envoyé par
Une fleur
pour un coeur
pour son odeur
pour du bonheur
pour le créateur
et pour son âme soeur
7 sept. 2010
Un vrai tic...
Un vrai tic, une obsession ! J'y suis retournée, à mon champ d'oseille. J'ai gagné un peu de netteté me semble-t-il mais le soleil était voilé donc pas de jolies transparences sur la première image mais toujours ces belles petites graines qu'Odile appelle des confettis et qui vont du vert tendre à toute la gamme de roses et de bruns selon leur maturité. Il a raison Gérard, la pra tique est sûrement la seule manière d'améliorer un tant si peu ses images. Et surtout, grâce à lui j'ai rencontré une nouvelle copinaute qui s'appelle Oxygène et qui mérite bien son nom ! Son blog est une bouffée de fraicheur, d'amitié, et de beaux voyages !
Ma bohème
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Arthur Rimbaud
envoyé par Florian
Ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
chante à tue tête
un gai va-nu-pieds
je vous offre
un riche
très riche présent
du blé
de l'oseille
de la monnaie du pape
de l'or
de l'argent
des diamants
le trésor des champs
des prés
ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
Amichel
Les fleurettes jouent à cache cache
se balancent, ondulent, vrillent
comme confettis sur leur branche
qu'un souffle de soleil éparpille ...
Chris
2 sept. 2010
brin d'oseille...
Je suis retournée au champ d'oseille et j'ai ramené une tique. J'ai enlevé la tique et gardé quelques graines illuminées, elles ne sont pas facile à attraper :-)
_________________
Une petite bête en cours
qui monte qui monte
dans l'oseille
ça fait tiquer
mais quoi ?
Le monde sauvage est ainsi fait :
parasites
et salades mêlées
Amichel
Quelle idée ce tique
vouloir prendre une oseille
la photo fait clic
L'autre je
25 août 2010
amour en cage...
Le rossignol reste fidèle à sa compagne,
aussi longtemps qu'il est enfermé dans la même cage.
Will Cuppy
Annick a dit...
L'amour c'est tellement
D'aimer se vivre
Ses ailes déployées son vivre
L'amour son tout dedans
Au plus près
De belle intimité partagée
Qui délivrera ce bel oiseau
pour son cœur retrouvé
il est prêt chanter !
Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres.
L'homme aima les oiseaux et inventa les cages.
Jacques Deval
L'Inventeur
" Il avait une gibus, une barbe fleurie
Et son laboratoire était un parapluie
Tout noir et aussi grand que les yeux des enfants
Qui le regardaient faire
Il était Inventeur et Génie solitaire
[…]
Il inventa un jour une cage à moineaux
Qui n'avait pas de porte, pas le moindre barreau
Il en était très fier et disait tout content
Que les oiseaux du ciel aiment mieux les barreaux
Quand ils sont transparents
Nous les gamins, on le regardait faire
On oubliait alors de jouer à la guerre
Nous les gamins les yeux pleins de mystère
On l'aurait bien suivi j'usqu'au bout de la terre "
Marc Ogeret
envoyé par Odile
Un oiseau
sur un mur rose
se pose
près
d'un cœur
en cage
sur un mur rose
qui n'ose
l'appeler ...
l'oiseau
couleur de jour
l'a délivré ...
ensemble
ils voient la vie en rose
et peut être
vous les rencontrerez
Il se pourrait peut-être que pour
garder son amour,
la femme construise à son homme une cage
corfortable et jolie,
afin qu'il n'ait point envie d'en sortir
ni la nuit, ni le jour.
Ils y vivraient un amour
grand et sage,
et ce, pour toute la vie.
Car deux coeurs en cage
valent mieux que deux volages.
Ce serait une cage
qui ressemblerait à un nid d'amour.
22 août 2010
à contre-jour...
on peut seulement l'aider à trouver la réponse à l'intérieur de lui-même"
Galileo Galilei
comme un champs de fleur
ton corps ondule sur mon cœur
et trouve le bonheur
L'autre je
A contre jour, belle nuit.
A contre nuit, mauvais jour.
Et pourtant si même
Je suis belle de nuit
quand mes nuits se font jours,
Je suis, le jour, toujours,
belle de jour
car mes jours ne sont jamais des nuits.
Je me demande tout de même,
si, en ce moment,
je ne suis pas à contre courant.
Claude
Le poète comprend la nature mieux que l'homme de sciences.
Novalis
envoyé par Nina
Tout est flou
Et pourtant se marche
Vers la lumière
Qui est en tout dedans
Annick
_____________________
17 août 2010
9 août 2010
"C'est ma fête..."
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de m'amuser
Richard Anthony
-
On est toujours à la fête
quand on fait la fête.
Même si ce n'est pas jour de fête,
ni même votre propre fête.
Il suffit d'avoir le coeur en fête
et l'âme à faire la fête.
Car la fête, c'est la fête ! - Claude
-
-
TamTam
Sorcèle moi
En-mène moi
Dans tes airs toi
Gobe moi crue
Je me donne à toi
Là
Dans cette danse
Rien que pour nous
Fête fêtons le nôtre
Temps hors du sol
Dans les airs nous - Annick
4 août 2010
ennui...
"Je m'ennuyais. Voilà comment ça a commencé.
Elle m'ennuyait, voilà comment ça a fini."
A. Dumas fils
dans un corps à corps
le chien saute l'obstacle
le repos d'abord
L'autre je
Il y a entre nous tout de même une différence :
toi, tu t'ennuie avec moi, et moi, je m'ennuie sans toi
lya Ilf
envoyé par Nina
_____________________
16 juil. 2010
Poésie 1...
"La poésie me rend libre
Elle est la discussion avec mon âme
Ma soeur, ma gabardine, mon gilet pare-balles
Elle est cette manière d'accueillir le monde
Quand déjà il me transperce
Depuis la première seconde
Elle est la rondeur de mes pleurs
Le saillant de ma rage
Elle lève l'enclume de mes défaites
Canalise mes trajectoires inquiètes
Tape sur l'épaule de ma nostalgie
Quand viennent les soirs de fête
Elle est la réponse invisible
Au désordre amoureux
Au désordre dans mes yeux
Où dans un enclos ouvert
Je choisis quelques mots
Pour prendre l'air"
Extrait du recueil: "En marchant" de Juliette Mouquet poétesse et chanteuse
En vente à la librairie Klerber,Broglie et Chapitre 8 à Strasbourg
Dédicace musicale de l'auteur
Venez découvrir les dates et les chansons
sur son site
Le dit du poète
—————–
**Il faut de tout
**Pour faire un monde
Des loups des agneaux
Des mouettes des vautours
De la pluie du soleil
De la neige du feu
Des orages des fleurs
Du silence de la musique
Le ciel la mer
La source la pierre
Une chanson du vent
Une caresse un regard d’enfant
Des étoiles des rêves
De la douceur de la tendresse
**Il faut tout cela
**Et bien plus encore
Des couchants des aurores
Des larmes des rires
Des fêtes des colères
Du lait du sang
De la joie de la souffrance
La vie la mort
Un homme une femme
**Il faut un cœur
**Pour dire ce monde
Pour sa beauté et pour ses ombres
Pour le pain partagé la main tendue
Pour l’innocence bafouée
Pour l’espoir pour la détresse
Pour la révolte pour la prière
Pour le chagrin pour le bonheur
Pour l’amour pour la solitude
**Il faut si peu
**Un souffle d’âme
Pour saluer le jour après la nuit
Contre le bruit et la fureur
Sauver l’harmonie du chaos
Seulement quelques mots
Écrits
Avec la plume blanche
Des ailes d’un ange
****Il faut
****Des poètes
Amichel
Le sang des saisons
Ma vie
Mon moi
Ma mienne
En tout dedans
Je te vis
Et tu souffles
Tes chuchotis
Que ma plume écrit
Sur la page blanche
Pour la fleurir
Ma vie
Dans mon regard qui aime
Saisir ce qui est bel
La paix l'amour de vie
La vie dans ses états
De tendre poésie
Son bien plus rude aussi
La vie dans tous ses sens
Me vivre
Annick
______________
12 juil. 2010
Lire "En marchant"...
je lis
les fables folles des herbes
les couleurs du vent
rose à l'aurore
doré à midi
de velours bleu la nuit
les appels moqueurs du merle
les prophéties des corneilles
les blagues des grenouilles
qui s'esclaffent au bord de l'étang
les hiéroglyphes des cygnes
qui écrivent sur l'eau du lac
les aventures des nuages nomades
les rires des enfants qui jouent
les baisers des amants à l'ombre des saules pleureurs
les regrets des uns les espoirs des autres
tapis dans leur cœur
la peur du lièvre agile
la ruse du renard roux
la force patiente des pierres
et le silence bruissant de mots
du rêveur esseulé
en marchant
je lis
dans le livre grand ouvert
de la vie
Amichel
Je lis en marchant tout en marchant en lisant,
et je marche en lisant tout en lisant en marchant.
Je lis et marche en même temps,
et je marche et lis du même coup,
tout en faisant attention
de ne pas me rompre le cou.
Claude
Je marche mes mots
Qui courent ma tête libre
Envolée belle sur le chemin
Douceur du thym
Rouges des groseilles
Des herbes le foin le romarin
Un oiseau chante
Doux volatile
Déjà mon crâne il lit ses mots
Annick
6 juil. 2010
crayon...
Crayon à l'oreille
ou crayon au bout des doigts,
il dessine une fleur
ou un gros soleil,
quand il est crayon de couleur,
ou écrit un brouillon
quand il est crayon de bois.
Il glisse sur la feuille blanche
des livres et des poèmes,
des textes de chansons,
des notes noires et blanches
ou tout simplement "Je t'aime".
Quand le crayon est à l'oreille,
il est à portée des doigts,
pour dessiner ou écrire tout
et n'importe quoi.
Claude
Le crayon
c'est un bâton magique
qui nous permets de nous exprimer
Bâton de la parole
Bâton du dessin
Bâton de l'écriture.
Jawah
_________________
30 juin 2010
"les chemises de l'archiduchesse..."
les bras ballants gonflés d'air
les chemises d'antan
L'autre je
Près du tas de bois
de trousse-chemises
l'archiduchesse fut surprise
bien qu'elle fut déjà promise
par un garde chasse aux abois
qui la vit sans chaussettes assise
près du tas de bois
de trousse-chemises
ce qui s'en suivit
du garde chasse surpris
de l'archiduchesse
l'un sans chausse
l'autre sans chemise
jamais on ne saura
on ne retiendra
que les chaussettes de l'archiduchesse
étaient sèches archi sèches
quand on la trouva
près du tas de bois
de trousse-chemises
Amichel
Les pâquerettes ferment les yeux
Toutes étourdies d'en voir autant
Sur le fil long ce fil si grand
Que ventile la vie comme elle se vit
Annick
23 juin 2010
se donner la main..
Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde.
Les mots que j'entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde,
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde.
(Guy Béart
envoyé par Ceciel
"sens à décoder" je n'ose comprendre
ce serait donc vrai :
Elles dansent elles dansent
au grand sabbat du samedi soir
les balais sont bien cachés
Belzébuth n'ose se montrer
elles dansent elles dansent
mais comment fifi
a-t-elle pu les photographier
serait-elle aussi un peu …...?
ce mot là ne doit être prononcé !
Oh!non!Jamais !
;>))
Amichel
Donne donnons nous la main
Et dansons la lumière
Dans son milieu
Cette invisible
A n'y voir bien
Que dans la prunelle
De chaque oeil
Pour grimper sa luciole
Qui mène son chemin
A le danser en route
Annick
Une ronde de fleurs
dont les pétales volent au vent et aux mouvements dansants
Une ronde d'encore jeunes et joyeux coeurs
dont les âmes sont restés des enfants
pour le plaisir des danseuses amies
et de celles et ceux qui les regardent, ravis.
Claude
17 juin 2010
Il est l'heure de rentrer...
Les piquets se font doux
Les arbres belles dentelles
Elles avancent paisibles
Le lait dans leurs mamelles
Elles ont mangé la vie
Qu'elles vont redonner
Aux petits êtres sur terre
Le ciel les accompagne
Emu devant elles
Elles pleines de vies
Annick
Il est l'heure de rentrer
le soleil à l'horizon décline
les arbres doucement s'incline
les bêtes reviennent des champs
dans l'or en fusion du couchant
elles vont en silence vers l'abreuvoir
un angélus embaume l'air du soir
la fatigue du labeur prend ses aises
la violence du jour avec elle s'apaise
Il est l'heure de rentrer
dans un calme à la douceur feutrée
Amichel
Je reste sans voix, presque sans mots
pour dire que c'est tout simplement beau.
Tout est noir sur ce ciel rouge/orangé
Clôtures, bêtes à cornes et arbres majestueux,
et pourtant tout est d'une grande beauté
et ce matin, j'ai le regard heureux.
Claude
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud
envoyé par Nina
Il est l'heure de rentrer
mais garde encore un peu ma main dans la tienne
que ta chaleur me grimpe au coeur, encore
et fasse vibrer le rose et l'or
quand les silences du soir s'en viennent
nous murmurer qu'il faut rentrer ...
Chris
14 juin 2010
l'homme et son cheval...
Complice dans le travail suffit sa peine
Ils marchent
Les yeux en sol
En pieds du ciel
Ensemble ils avancent
L'un chaussé de bottines
L'autre de ses sabots
Un sans rennes semble plus libre
Mais l'est-il plus vraiment
La liberté est rare sur cette terre
En responsable Humain né ainsi fait
De ses semailles à ouvrager
Annick
Le cheval n'est-il pas le meilleur et le plus bel ami de l'homme.
Qu'il soit pour le meilleur
compagnon de randonnée,
ou pour le pire bête de somme.
Qu'il soit bête de sport
ou simplement au pré,
pour un repos mérité,
afin que l'amiité qui unit la bête à l'homme
puisse continuer un certain temps encore.
N'y a t-il pas plus bel animal
au Pré, en plein galop, qu'un cheval !
Claude
Seul le cheval, seuls ces grands yeux d'enfant, cette profusion de soie, me manquent.
Eugénio de Andrade
envoyé par Nina
"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" a dit Cocteau. Soit.
Mais ne jamais espérer le génie. Avoir l'ambition basse: être un bon artisan,
un serviteur irréprochable.
Avoir une piètre idée de soi-même, mais une haute idée de ce que l'on sert.
Henri Gougaud
on aura du, vin bio
ils sont dans les vignes ...
les chevaux
Amichel
7 juin 2010
Cuvée 2010...
les fleurs champêtres
au matin dansent les champs
la cuvée est faite
l'autre je
Vers le clocher
qui garde le village
les coquelicots et les bleuets
s'en vont en procession
à travers champs
ils chantent dans les blés
de joyeux hosannas
un parfum de douceur
monte dans l'air et le ciel
de printemps
des vagues d'herbes folles
roulent et s'abandonnent
aux caresses
du vent
« la vie est là
simple et tranquille »
dans la campagne
loin de la ville
Amichel
De bien jolis et gentils coquelicots
au larges pétales
en compagnie de fins bleuets
dans un champ de verdure.
Que c'est beau !
Sont absentes quelques marguerites sauvages,
qui avec le bleu et le rouge
donne un clin d'oeil patriotique à la nature.
Ce serait tout aussi beau !
Cela me rapelle les champs de blé de mon enfance. L'or était coloré de bleu, de blanc et de rouge.
Que c'était beau !
Les coquelicots ont aussi un côté gourmand quand ils sont bonbons. Ceux qui, petit fille, me faisait la langue rouge.
Que c'était bon !
Claude
Je me couche mon sol
là
Je m'envole mon ciel
Là
Le clocher marque le temps
Mes yeux sont nettoyés de tant
L'instant se vit sa grâce
Et laisse de belles traces
Là
En tout Là
Tu vois Là
Approche
Mon coeur palpite
De toi
Annick
Coquelicots de mon enfance
vous êtes revenus
comme une grande blessure
enflammer l'herbe folle
qui galope sur les talus sauvages...
vous accompagnez notre marche
d'une touche légère
et d'un sourire de sang...
O coeurs libres et offerts
au milieu des blés mûrs
qui bruissent comme l'océan
sous les careses de l'air...
vous êtes la promesse et le rêve
de la saison de feu
incarnant le frisson
de cette couleur vive
qui surprend la prairie
allongée sous le jour...
Coquelicots mes amis
ne craignez rien
j'aime trop votre visage
tourbillons d'oriflammes
qui traversent la plaine
d'un rire incandescent
pour serrer
vos tiges fragiles
entre mes doigts curieux...
O que de souvenirs
et que d'images tendres
m'appellent et me lient
à cette fleur délicate
dont l'éphémère beauté
refuse en expirant
nos prisons de cristal!
Victor Varjac
envoyé par Nina
2 juin 2010
dans tous ses états...
La fleur de colza
qu'abeille baisa
inonde d' or
liquide trésor
les grands champs
où court le vent
dans les cieux
chante le bleu
l'herbe soyeuse
devient rieuse
et les ombelles
se font belles
Amichel
le soleil se pose
la terre lui ouvre ses bras
le jaune se repose
l'autre je
Et la vie trempe ses pinceaux
dans l'or, le vert et le bleu
et offre à nos matins heureux
des couleurs en cadeaux ...
Chris
Comme la campagne est jolie
Mon amour
Viens donne moi la main
Et courons
Annick
31 mai 2010
le bonheur est dans le pré...
Le bonheur est dans le pré ...
Le bonheur est dans le pré
Rien ne presse ne cours pas
Prend le temps de respirer
D’écouter son cœur qui bat
Le bonheur est dans le pré
Le ciel bleu l’a ramené
Et le gui l’a couronné
Dans les arbres il va nicher
Le bonheur est dans le pré
Et la vache qui rumine
Lui donnera tout son lait
Qu’est ce donc qui te chagrine ?
Le bonheur est dans le pré
Dans les odeurs délicates
D’un rosier du temps passé
Où l’amour de vivre éclate
Le bonheur est dans le pré
C’est une fleur sans pareille
Que l’on la cueille à la rosée
Dans le matin qui s’éveille
Le bonheur est dans le pré
Si tu veux mon cœur ma belle
Dans tes mains je le mettrai
Avec un bouquet d’ombelles
Le bonheur est dans le pré
Dans l’herbe et le serpolet
Tu le verras folâtrer
Danser rire et cabrioler
Le bonheur est dans le pré
L’attraper ne suffit pas
Il faut savoir l’apprivoiser
Et le bercer dans ses bras
Le bonheur est dans le pré
Ecoutez ma ritournelle
Ne soyez gens tristes ou inquiets
Du printemps c’est l’hirondelle
Le sang des saisons
Amichel
Pour sûr, un pré plein de bonheur, pour les yeux et pour le coeur.
Jolies fleurs pour le regard et l'âme mais pas pour les ânes !
Claude
21 mai 2010
en-cas...
15 mai 2010
ombelles
"La lumière a quelque chose de véritablement unique.
Outre qu'elle donne vie et couleurs au monde, elle traduit cette bienheureuse moralité:
partager ne signifie pas toujours répartir en divisant, mais bien faire prospérer en multipliant."
François Garagnon
un souffle de vie
le pissenlit est ravi
l'ombelle s'envole
l'autre je
j'en ai soufflé des tant
sur les chemins de vie
et puis ce singulier
qui me donne la main
sur mon chemin précieux
j'en prends soin c'est certain
pour que ses petites étoiles
me brillent toute ma vie
et l'éclairent mon chemin
qui se marche doucement
pour pas trop perdre de miettes
si riches et si volatiles
je le serre bien fort
si délicatement
mon tendre pissenlit
dans ma besace mienne
Annick
Au souffle des anges s'envolent les aigrettes
des pissenlits entre les vignes où le raisin murit
soleil de neige dont le gai printemps sourit
et qu'ivre de rosée chante la vive alouette
fins duvets de rêves dispersés à tout vent
par des enfants rieurs de voir ces fins cheveux
qui dans les matins bleu montent tourbillonnant
et qui sont de nos jeux les souvenirs heureux
Amichel
10 mai 2010
parade amoureuse...
Honni soit qui mal y pense !
ou le cauchemar de Darwin.**
Le paon amoureux fait de ses plumes caudales une roue aux splendides couleurs et se faisant,le fier Artaban, découvre son derrière .
Mais amoureux de qui ? d'une femelle ? que nenni !
c'est après son Léon qu'il crie et lui montre de quoi lui faire envie.!
Mais la nature est ainsi faite que c'est une Léone qui répond à son cri .
**(en) Letter 2743 — Darwin, C. R. to Gray, Asa, 3 Apr [1860 [archive]], Darwin Correspondence Project. « The sight of a feather in a peacock's tail, whenever I gaze at it, makes me sick! »
Amichel
Mais comment résister
Devant telle beauté
Bien que parfois son jour
Le bel peut être vilain
Alors c'est à distance
Que la tête cogite
Pour savoir si l'approche
Ou le retrait laissera
En belle vie
Annick
6 mai 2010
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