radiographie
ou photographie
Dans l'eau nage
moitié carpe
moitié harpe
une charpe
de passage
transparence
d'apparences
ou photographie
Dans l'eau nage
moitié carpe
moitié harpe
une charpe
de passage
transparence
d'apparences
Est-ce un goût
Jonc ?
Jonc ?
C'est un peigne à coiffer la rivière ?
De l'eau, du soleil et un petit vent
voilà le roseau et sa révérence végétalequi n'aurait jamais fait naitre assurément
un poisson d'eau sans Fifi et sa focale
voilà le roseau et sa révérence végétalequi n'aurait jamais fait naitre assurément
un poisson d'eau sans Fifi et sa focale
La branche
Cette branche pendante et gracile de saule,
Qui vibre parce que l’eau vibrante la frôle,
Ayant voulu sans doute écouter de plus près
Ce qui dit le ruisseau dans son tumulte frais,
Se pencha, d’une souple inflexion de tige,
Un peu d’abord, puis trop, – maladresse ou vertige !
Et l’eau, par une feuille, en courant, la retint :
Si bien qu’elle, à présent, dont c’était le destin
De vivre, avec toujours le même geste calme,
Dans l’azur, d’une indolente de palme,
Elle doit s’agiter sans cesse, trembloter,
Sangloter quand il plaît à l’eau de sangloter,
Se secouer gaîment si l’eau devient rieuse,
Et s’épuiser en longs émois, la curieuse,
Qu’estiment bien punie alors ses vertes sœurs,Un poisson d'eau douce
Cette branche pendante et gracile de saule,
Qui vibre parce que l’eau vibrante la frôle,
Ayant voulu sans doute écouter de plus près
Ce qui dit le ruisseau dans son tumulte frais,
Se pencha, d’une souple inflexion de tige,
Un peu d’abord, puis trop, – maladresse ou vertige !
Et l’eau, par une feuille, en courant, la retint :
Si bien qu’elle, à présent, dont c’était le destin
De vivre, avec toujours le même geste calme,
Dans l’azur, d’une indolente de palme,
Elle doit s’agiter sans cesse, trembloter,
Sangloter quand il plaît à l’eau de sangloter,
Se secouer gaîment si l’eau devient rieuse,
Et s’épuiser en longs émois, la curieuse,
Qu’estiment bien punie alors ses vertes sœurs,Un poisson d'eau douce
ou des pousses qui s'trémoussent
avec leur jolie frimousse
Mais qui n’a nul regret des tranquilles douceurs,
Mais qui secrètement les raille et les méprise,
Mais qui se sent, et malgré le courant qui la brise,
Et l’affole, et malgré l’implacable ruisseau
Qui ne lui fait jamais grâce d’un seul sursaut,
Heureuse d’être celle avec qui communique
Le flot, et de savoir ce qu’il dit, elle unique !
Edmond Rostand
Mais qui secrètement les raille et les méprise,
Mais qui se sent, et malgré le courant qui la brise,
Et l’affole, et malgré l’implacable ruisseau
Qui ne lui fait jamais grâce d’un seul sursaut,
Heureuse d’être celle avec qui communique
Le flot, et de savoir ce qu’il dit, elle unique !
Edmond Rostand
Un roseau penchant
sur le bord de la rivière
se mirait tant dans l'eau
qu'il se voyait en carpeau.
sur le bord de la rivière
se mirait tant dans l'eau
qu'il se voyait en carpeau.
un poisson vert aux arêtes en belle flèche
nageait en transparence entre ciel et mer
Des yeux le regardaient comme une fée de l'air
qui de son trajet ne vendit jamais la mèche.
nageait en transparence entre ciel et mer
Des yeux le regardaient comme une fée de l'air
qui de son trajet ne vendit jamais la mèche.
"Mais où se trouve...
Le petit oiseau,
Pour que je puisse
L'aimer d'amour tendre ?"
Le petit oiseau,
Pour que je puisse
L'aimer d'amour tendre ?"
Un poisson d'eau douce
ou des pousses qui s'trémoussent
avec leur jolie frimousse
ou des pousses qui s'trémoussent
avec leur jolie frimousse
Claudie
les eaux s'arrêtent
et voilà les os d'arêtes...
de poissons d'eau
et voilà les os d'arêtes...
de poissons d'eau
simple et léger
il était ventru
l'eau brassait son corps
autant qu'il en voulait
il était ventru
l'eau brassait son corps
autant qu'il en voulait
C’est la lyre des muses
Dont la douce mélodie
Dans l’eau claire se diffuse
Et pousse à la rêverie!
Dont la douce mélodie
Dans l’eau claire se diffuse
Et pousse à la rêverie!
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Noel avec deux étoiles sur le e
Deux petits points comme deux yeux
Sur le nez gelé
Des grandes cheminées
Mille pierres de lune scintillent
La robe de la nuit qui brille
Couvre de paillettes dorées
Tous les sapins étonnés
C’est Noël dans tout le pays
Sous le ciel du monde entier
Les enfants font des rêves de paix
Dehors le vieil homme tire un traîneau
- « Et pour toi, quel serait le plus beau cadeau ? »
- « Oh, deux étoiles et puis un vœu
Deux étoiles comme deux yeux
Qui me voient et me comprennent
Et me disent encore qu’ils m’aiment »
C’est Noël et nous sommes tous réunis"
Chantal Abraham
Qui dans la vitrine vous sourient
Bonnets rouges et pompons blancs
Sur la mousse dressés bien droits
Gros nez rouges à cause du froid
Va bientôt neiger dans c'pays là !