17 août 2010
9 août 2010
"C'est ma fête..."
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de m'amuser
Richard Anthony
-
On est toujours à la fête
quand on fait la fête.
Même si ce n'est pas jour de fête,
ni même votre propre fête.
Il suffit d'avoir le coeur en fête
et l'âme à faire la fête.
Car la fête, c'est la fête ! - Claude
-
-
TamTam
Sorcèle moi
En-mène moi
Dans tes airs toi
Gobe moi crue
Je me donne à toi
Là
Dans cette danse
Rien que pour nous
Fête fêtons le nôtre
Temps hors du sol
Dans les airs nous - Annick
4 août 2010
ennui...
"Je m'ennuyais. Voilà comment ça a commencé.
Elle m'ennuyait, voilà comment ça a fini."
A. Dumas fils
dans un corps à corps
le chien saute l'obstacle
le repos d'abord
L'autre je
Il y a entre nous tout de même une différence :
toi, tu t'ennuie avec moi, et moi, je m'ennuie sans toi
lya Ilf
envoyé par Nina
_____________________
16 juil. 2010
Poésie 1...
"La poésie me rend libre
Elle est la discussion avec mon âme
Ma soeur, ma gabardine, mon gilet pare-balles
Elle est cette manière d'accueillir le monde
Quand déjà il me transperce
Depuis la première seconde
Elle est la rondeur de mes pleurs
Le saillant de ma rage
Elle lève l'enclume de mes défaites
Canalise mes trajectoires inquiètes
Tape sur l'épaule de ma nostalgie
Quand viennent les soirs de fête
Elle est la réponse invisible
Au désordre amoureux
Au désordre dans mes yeux
Où dans un enclos ouvert
Je choisis quelques mots
Pour prendre l'air"
Extrait du recueil: "En marchant" de Juliette Mouquet poétesse et chanteuse
En vente à la librairie Klerber,Broglie et Chapitre 8 à Strasbourg
Dédicace musicale de l'auteur
Venez découvrir les dates et les chansons
sur son site
Le dit du poète
—————–
**Il faut de tout
**Pour faire un monde
Des loups des agneaux
Des mouettes des vautours
De la pluie du soleil
De la neige du feu
Des orages des fleurs
Du silence de la musique
Le ciel la mer
La source la pierre
Une chanson du vent
Une caresse un regard d’enfant
Des étoiles des rêves
De la douceur de la tendresse
**Il faut tout cela
**Et bien plus encore
Des couchants des aurores
Des larmes des rires
Des fêtes des colères
Du lait du sang
De la joie de la souffrance
La vie la mort
Un homme une femme
**Il faut un cœur
**Pour dire ce monde
Pour sa beauté et pour ses ombres
Pour le pain partagé la main tendue
Pour l’innocence bafouée
Pour l’espoir pour la détresse
Pour la révolte pour la prière
Pour le chagrin pour le bonheur
Pour l’amour pour la solitude
**Il faut si peu
**Un souffle d’âme
Pour saluer le jour après la nuit
Contre le bruit et la fureur
Sauver l’harmonie du chaos
Seulement quelques mots
Écrits
Avec la plume blanche
Des ailes d’un ange
****Il faut
****Des poètes
Amichel
Le sang des saisons
Ma vie
Mon moi
Ma mienne
En tout dedans
Je te vis
Et tu souffles
Tes chuchotis
Que ma plume écrit
Sur la page blanche
Pour la fleurir
Ma vie
Dans mon regard qui aime
Saisir ce qui est bel
La paix l'amour de vie
La vie dans ses états
De tendre poésie
Son bien plus rude aussi
La vie dans tous ses sens
Me vivre
Annick
______________
12 juil. 2010
Lire "En marchant"...
je lis
les fables folles des herbes
les couleurs du vent
rose à l'aurore
doré à midi
de velours bleu la nuit
les appels moqueurs du merle
les prophéties des corneilles
les blagues des grenouilles
qui s'esclaffent au bord de l'étang
les hiéroglyphes des cygnes
qui écrivent sur l'eau du lac
les aventures des nuages nomades
les rires des enfants qui jouent
les baisers des amants à l'ombre des saules pleureurs
les regrets des uns les espoirs des autres
tapis dans leur cœur
la peur du lièvre agile
la ruse du renard roux
la force patiente des pierres
et le silence bruissant de mots
du rêveur esseulé
en marchant
je lis
dans le livre grand ouvert
de la vie
Amichel
Je lis en marchant tout en marchant en lisant,
et je marche en lisant tout en lisant en marchant.
Je lis et marche en même temps,
et je marche et lis du même coup,
tout en faisant attention
de ne pas me rompre le cou.
Claude
Je marche mes mots
Qui courent ma tête libre
Envolée belle sur le chemin
Douceur du thym
Rouges des groseilles
Des herbes le foin le romarin
Un oiseau chante
Doux volatile
Déjà mon crâne il lit ses mots
Annick
6 juil. 2010
crayon...
Crayon à l'oreille
ou crayon au bout des doigts,
il dessine une fleur
ou un gros soleil,
quand il est crayon de couleur,
ou écrit un brouillon
quand il est crayon de bois.
Il glisse sur la feuille blanche
des livres et des poèmes,
des textes de chansons,
des notes noires et blanches
ou tout simplement "Je t'aime".
Quand le crayon est à l'oreille,
il est à portée des doigts,
pour dessiner ou écrire tout
et n'importe quoi.
Claude
Le crayon
c'est un bâton magique
qui nous permets de nous exprimer
Bâton de la parole
Bâton du dessin
Bâton de l'écriture.
Jawah
_________________
30 juin 2010
"les chemises de l'archiduchesse..."
les bras ballants gonflés d'air
les chemises d'antan
L'autre je
Près du tas de bois
de trousse-chemises
l'archiduchesse fut surprise
bien qu'elle fut déjà promise
par un garde chasse aux abois
qui la vit sans chaussettes assise
près du tas de bois
de trousse-chemises
ce qui s'en suivit
du garde chasse surpris
de l'archiduchesse
l'un sans chausse
l'autre sans chemise
jamais on ne saura
on ne retiendra
que les chaussettes de l'archiduchesse
étaient sèches archi sèches
quand on la trouva
près du tas de bois
de trousse-chemises
Amichel
Les pâquerettes ferment les yeux
Toutes étourdies d'en voir autant
Sur le fil long ce fil si grand
Que ventile la vie comme elle se vit
Annick
23 juin 2010
se donner la main..
Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde.
Les mots que j'entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde,
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde.
(Guy Béart
envoyé par Ceciel
"sens à décoder" je n'ose comprendre
ce serait donc vrai :
Elles dansent elles dansent
au grand sabbat du samedi soir
les balais sont bien cachés
Belzébuth n'ose se montrer
elles dansent elles dansent
mais comment fifi
a-t-elle pu les photographier
serait-elle aussi un peu …...?
ce mot là ne doit être prononcé !
Oh!non!Jamais !
;>))
Amichel
Donne donnons nous la main
Et dansons la lumière
Dans son milieu
Cette invisible
A n'y voir bien
Que dans la prunelle
De chaque oeil
Pour grimper sa luciole
Qui mène son chemin
A le danser en route
Annick
Une ronde de fleurs
dont les pétales volent au vent et aux mouvements dansants
Une ronde d'encore jeunes et joyeux coeurs
dont les âmes sont restés des enfants
pour le plaisir des danseuses amies
et de celles et ceux qui les regardent, ravis.
Claude
17 juin 2010
Il est l'heure de rentrer...
Les piquets se font doux
Les arbres belles dentelles
Elles avancent paisibles
Le lait dans leurs mamelles
Elles ont mangé la vie
Qu'elles vont redonner
Aux petits êtres sur terre
Le ciel les accompagne
Emu devant elles
Elles pleines de vies
Annick
Il est l'heure de rentrer
le soleil à l'horizon décline
les arbres doucement s'incline
les bêtes reviennent des champs
dans l'or en fusion du couchant
elles vont en silence vers l'abreuvoir
un angélus embaume l'air du soir
la fatigue du labeur prend ses aises
la violence du jour avec elle s'apaise
Il est l'heure de rentrer
dans un calme à la douceur feutrée
Amichel
Je reste sans voix, presque sans mots
pour dire que c'est tout simplement beau.
Tout est noir sur ce ciel rouge/orangé
Clôtures, bêtes à cornes et arbres majestueux,
et pourtant tout est d'une grande beauté
et ce matin, j'ai le regard heureux.
Claude
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud
envoyé par Nina
Il est l'heure de rentrer
mais garde encore un peu ma main dans la tienne
que ta chaleur me grimpe au coeur, encore
et fasse vibrer le rose et l'or
quand les silences du soir s'en viennent
nous murmurer qu'il faut rentrer ...
Chris
14 juin 2010
l'homme et son cheval...
Complice dans le travail suffit sa peine
Ils marchent
Les yeux en sol
En pieds du ciel
Ensemble ils avancent
L'un chaussé de bottines
L'autre de ses sabots
Un sans rennes semble plus libre
Mais l'est-il plus vraiment
La liberté est rare sur cette terre
En responsable Humain né ainsi fait
De ses semailles à ouvrager
Annick
Le cheval n'est-il pas le meilleur et le plus bel ami de l'homme.
Qu'il soit pour le meilleur
compagnon de randonnée,
ou pour le pire bête de somme.
Qu'il soit bête de sport
ou simplement au pré,
pour un repos mérité,
afin que l'amiité qui unit la bête à l'homme
puisse continuer un certain temps encore.
N'y a t-il pas plus bel animal
au Pré, en plein galop, qu'un cheval !
Claude
Seul le cheval, seuls ces grands yeux d'enfant, cette profusion de soie, me manquent.
Eugénio de Andrade
envoyé par Nina
"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" a dit Cocteau. Soit.
Mais ne jamais espérer le génie. Avoir l'ambition basse: être un bon artisan,
un serviteur irréprochable.
Avoir une piètre idée de soi-même, mais une haute idée de ce que l'on sert.
Henri Gougaud
on aura du, vin bio
ils sont dans les vignes ...
les chevaux
Amichel
7 juin 2010
Cuvée 2010...
les fleurs champêtres
au matin dansent les champs
la cuvée est faite
l'autre je
Vers le clocher
qui garde le village
les coquelicots et les bleuets
s'en vont en procession
à travers champs
ils chantent dans les blés
de joyeux hosannas
un parfum de douceur
monte dans l'air et le ciel
de printemps
des vagues d'herbes folles
roulent et s'abandonnent
aux caresses
du vent
« la vie est là
simple et tranquille »
dans la campagne
loin de la ville
Amichel
De bien jolis et gentils coquelicots
au larges pétales
en compagnie de fins bleuets
dans un champ de verdure.
Que c'est beau !
Sont absentes quelques marguerites sauvages,
qui avec le bleu et le rouge
donne un clin d'oeil patriotique à la nature.
Ce serait tout aussi beau !
Cela me rapelle les champs de blé de mon enfance. L'or était coloré de bleu, de blanc et de rouge.
Que c'était beau !
Les coquelicots ont aussi un côté gourmand quand ils sont bonbons. Ceux qui, petit fille, me faisait la langue rouge.
Que c'était bon !
Claude
Je me couche mon sol
là
Je m'envole mon ciel
Là
Le clocher marque le temps
Mes yeux sont nettoyés de tant
L'instant se vit sa grâce
Et laisse de belles traces
Là
En tout Là
Tu vois Là
Approche
Mon coeur palpite
De toi
Annick
Coquelicots de mon enfance
vous êtes revenus
comme une grande blessure
enflammer l'herbe folle
qui galope sur les talus sauvages...
vous accompagnez notre marche
d'une touche légère
et d'un sourire de sang...
O coeurs libres et offerts
au milieu des blés mûrs
qui bruissent comme l'océan
sous les careses de l'air...
vous êtes la promesse et le rêve
de la saison de feu
incarnant le frisson
de cette couleur vive
qui surprend la prairie
allongée sous le jour...
Coquelicots mes amis
ne craignez rien
j'aime trop votre visage
tourbillons d'oriflammes
qui traversent la plaine
d'un rire incandescent
pour serrer
vos tiges fragiles
entre mes doigts curieux...
O que de souvenirs
et que d'images tendres
m'appellent et me lient
à cette fleur délicate
dont l'éphémère beauté
refuse en expirant
nos prisons de cristal!
Victor Varjac
envoyé par Nina
2 juin 2010
dans tous ses états...
La fleur de colza
qu'abeille baisa
inonde d' or
liquide trésor
les grands champs
où court le vent
dans les cieux
chante le bleu
l'herbe soyeuse
devient rieuse
et les ombelles
se font belles
Amichel
le soleil se pose
la terre lui ouvre ses bras
le jaune se repose
l'autre je
Et la vie trempe ses pinceaux
dans l'or, le vert et le bleu
et offre à nos matins heureux
des couleurs en cadeaux ...
Chris
Comme la campagne est jolie
Mon amour
Viens donne moi la main
Et courons
Annick
31 mai 2010
le bonheur est dans le pré...
Le bonheur est dans le pré ...
Le bonheur est dans le pré
Rien ne presse ne cours pas
Prend le temps de respirer
D’écouter son cœur qui bat
Le bonheur est dans le pré
Le ciel bleu l’a ramené
Et le gui l’a couronné
Dans les arbres il va nicher
Le bonheur est dans le pré
Et la vache qui rumine
Lui donnera tout son lait
Qu’est ce donc qui te chagrine ?
Le bonheur est dans le pré
Dans les odeurs délicates
D’un rosier du temps passé
Où l’amour de vivre éclate
Le bonheur est dans le pré
C’est une fleur sans pareille
Que l’on la cueille à la rosée
Dans le matin qui s’éveille
Le bonheur est dans le pré
Si tu veux mon cœur ma belle
Dans tes mains je le mettrai
Avec un bouquet d’ombelles
Le bonheur est dans le pré
Dans l’herbe et le serpolet
Tu le verras folâtrer
Danser rire et cabrioler
Le bonheur est dans le pré
L’attraper ne suffit pas
Il faut savoir l’apprivoiser
Et le bercer dans ses bras
Le bonheur est dans le pré
Ecoutez ma ritournelle
Ne soyez gens tristes ou inquiets
Du printemps c’est l’hirondelle
Le sang des saisons
Amichel
Pour sûr, un pré plein de bonheur, pour les yeux et pour le coeur.
Jolies fleurs pour le regard et l'âme mais pas pour les ânes !
Claude
21 mai 2010
en-cas...
15 mai 2010
ombelles
"La lumière a quelque chose de véritablement unique.
Outre qu'elle donne vie et couleurs au monde, elle traduit cette bienheureuse moralité:
partager ne signifie pas toujours répartir en divisant, mais bien faire prospérer en multipliant."
François Garagnon
un souffle de vie
le pissenlit est ravi
l'ombelle s'envole
l'autre je
j'en ai soufflé des tant
sur les chemins de vie
et puis ce singulier
qui me donne la main
sur mon chemin précieux
j'en prends soin c'est certain
pour que ses petites étoiles
me brillent toute ma vie
et l'éclairent mon chemin
qui se marche doucement
pour pas trop perdre de miettes
si riches et si volatiles
je le serre bien fort
si délicatement
mon tendre pissenlit
dans ma besace mienne
Annick
Au souffle des anges s'envolent les aigrettes
des pissenlits entre les vignes où le raisin murit
soleil de neige dont le gai printemps sourit
et qu'ivre de rosée chante la vive alouette
fins duvets de rêves dispersés à tout vent
par des enfants rieurs de voir ces fins cheveux
qui dans les matins bleu montent tourbillonnant
et qui sont de nos jeux les souvenirs heureux
Amichel
10 mai 2010
parade amoureuse...
Honni soit qui mal y pense !
ou le cauchemar de Darwin.**
Le paon amoureux fait de ses plumes caudales une roue aux splendides couleurs et se faisant,le fier Artaban, découvre son derrière .
Mais amoureux de qui ? d'une femelle ? que nenni !
c'est après son Léon qu'il crie et lui montre de quoi lui faire envie.!
Mais la nature est ainsi faite que c'est une Léone qui répond à son cri .
**(en) Letter 2743 — Darwin, C. R. to Gray, Asa, 3 Apr [1860 [archive]], Darwin Correspondence Project. « The sight of a feather in a peacock's tail, whenever I gaze at it, makes me sick! »
Amichel
Mais comment résister
Devant telle beauté
Bien que parfois son jour
Le bel peut être vilain
Alors c'est à distance
Que la tête cogite
Pour savoir si l'approche
Ou le retrait laissera
En belle vie
Annick
6 mai 2010
5 mai 2010
pendant que les uns se donnent de la peine pour élever leurs enfants...
29 avr. 2010
les bébés cigognes naissent-ils dans les choux ?
Il a fallu patienter un peu, pour voir réuni tout ce petit monde ! Le mâle et la femelle se relaient pour la durée de l'incubation qui est de 30 à 34 jours. Pour ceux qui sont intéressés:"oiseaux.net", un joli site pour en savoir plus et pour entendre les cigognes craquetter, claquetter ...
ailes d'aube
aux franges de nuit
porteuses de vie
l'espoir renaît et le cœur cogne
l'hiver s'en va vienne l'été
avec des cris de nouveaux nés
et tout en haut des cheminées
quand dans leur nid retrouvé
de leur bec rouge elles craquettent
c'est un peu le vert printemps
qui joue des claquettes
les cigognes sont de retour
et avec elles les beaux jours
Amichel
et mettre au plus haut le nid
et l'attention et la patience
entre leurs pattes rubis
délicatement, la vie avance ...
Chris
26 avr. 2010
allons au paturage...
Ma copine Maïté m'a gentiment prêté son image pour compléter ma petite histoire. Nous sommes toujours à l'Ecomusée d'Alsace, vous l'avez deviné.
Cet âne n'est pas si bête
mieux vaut être deux
pour faire des galipettes
ou de champêtres jeux
Amichel
Tant qu'à faire
Pour se vivre
Ô temps
Le partager à deux
Son espace
En se ruminant bel tendre
De l'herbe fraiche
A le croquer son brin
De belle sève vivante
Annick
23 avr. 2010
Cochon !
"En 1971, quelques étudiants mulhousiens se mettent au service de l'habitat rural menacé. Ils réhabilitent de vieilles maisons pour en faire des gîtes ou des logements sociaux, et en démontent d'autres promises à la démolition. L'association Maisons paysannes d'Alsace commence ainsi une « collection », et cherche pour elle un site d'accueil. Ce sera, sur la commune d'Ungersheim (Haut-Rhin), une friche industrielle n'offrant ni bâtiment ancien, ni paysage attrayant, ni potentialités touristiques.
Trois ans plus tard, dix maisons sont reconstruites. Grâce à une subvention du conseil général et aux aides bénévoles, une dizaine d'autres sont mises en chantier, et le musée ouvre en juin 1984. Le succès est immédiat : 75 000 visiteurs en six mois. En 1989, la superficie de l'écomusée passe de dix à une centaine d'hectares avec l'acquisition du carreau Rodolphe aux Mines domaniales de potasse. Localité nouvelle sur la carte de l'Alsace, le « village » d'Ungersheim compte maintenant soixante-dix constructions, où passent chaque année 400 000 visiteurs." Encyclopédie Universalis"
_________________
Un p'tit groin de folie
pour voir la vie en rose
cochon qui s'en dédie
mieux vaut gai que morose
dans l'cochon tout est bon
des côtes aux oreillles
sa queue en tire bouchon
ouvre les dives bouteilles
Amichel
17 avr. 2010
le cerisier...
Hanami*
Au printemps un dimanche
un cerisier en robe blanche
tel un voyou moqueur de filles
la gouaille cachant l'émotion
un merle siffle avec jubilation
tandis qu'une tourterelle lilas
roucoule doucement près de là
et tombant se mêlent aux jonquilles
nous deux tendrement enlacés
contemplant cette virginale beauté
Au printemps un dimanche
un cerisier en robe blanche
c'est un matin plein de surprises
tes lèvres ont un goût de cerises
Amichel
Le sang des saisons
Ses pétales la voilent
Pure douceur
Belle intimité
La fleur du cerisier
Bien avant bien avant
D'être croquée joues rouges
Annick
Le cerisier bel élégant
Flirte sa fleur
En sève douce tendre
Qui la vit
Annick
15 avr. 2010
clics et chuchotements...
La fleur belle se danse
Elle prend la pause douce
Se rentre son flash posé
Annick
8 avr. 2010
"de fleurs, de fruits, de feuilles et de branches" pour l'ami Amichel et pour Nina !
au rose les joues rouges
nos papilles sourient
L'autre je
Au printemps de quoi rêvais-tu?
Vieux monde clos comme une orange,
Faites que quelque chose change,
Et l'on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi rêvais-tu?
Au printemps de quoi riais-tu?
Jeune homme bleu de l'innocence,
Tout a couleur de l'espérance,
Que l'on se batte dans la rue
Ou qu'on y danse,
Au printemps de quoi riais-tu?
Au printemps de quoi rêvais-tu?
Poing levé des vieilles batailles,
Et qui sait pour quelles semailles,
Quand la grève épousant la rue
Bat la muraille,
Au printemps de quoi rêvais-tu?
Au printemps de quoi doutais-tu?
Mon amour que rien ne rassure
Il est victoire qui ne dure,
Que le temps d'un Ave, pas plus
Ou d'un parjure,
Au printemps de quoi doutais-tu?
Au printemps de quoi rêves-tu?
D'une autre fin à la romance,
Au bout du temps qui se balance,
Un chant à peine interrompu
D'autres s'élancent,
Au printemps de quoi rêves-tu?
D'un printemps ininterrompu
Jean Ferrat
envoyé par Nina
Printemps
Ange de l’annonciation
Saluant la belle saison
Quand le printemps revient d’exil:
C’est l’hirondelle sur un fil
Les aigrettes des pissenlits
Les glycines en grappes jolies
Et les pêchers de vignes roses:
C’est du bonheur qui se repose
Les blanches fleurs des cerisiers
Les bourgeons tendres des rosiers
Un feu brûlant dans le ciel bleu:
C’est le soleil des amoureux
Les baisers naissent sur les lèvres
Et les cœurs vendangent la fièvre
Dont la vie boit le vin nouveau:
C’est la sève du renouveau
Amichel
Mon doigt caresse doux délicat
La soie du bel Printemps
Un chagrin pleure l'âme aimante
Et les couleurs et les beautés
Raniment un peu la choquée de vie
Annick
Il y aura du rouge qui bat sous la peau tambour
Il y aura du rose, sur les joues, tendre
et puis quelques sourires, et la douceur en contour
et quelques branches pour accrocher les rêves qui tremblent
Chris
3 avr. 2010
28 mars 2010
ponctuation...
"Le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre". Pierre Dac
Alignés
Chacun semble identique
Et pourtant singulier
Il se vit ses racines
Enfouies un coin de terre
Loin du prochain si près
Annick
tout est calme
Dans la campagne tranquille
une ligne d'arbres parade
et s'enguirlande
de gui
frontière d'horizon
dans la paix du silence
le vent fatigué de ses chasses
ne mords plus les nuages
et passe en revue
les arbres au garde à vous
tout est calme
Amichel
1 mars 2010
petites lumières du matin...
Je vous laisse en compagnie de Jawah, Amichel et Claude
et de mes "petites lumières du matin".
Et plus loin, avec les pious pious d'Odile.
Je ne vous oublie pas, je ne peux pas !
:-)
Je viendrai vous voir, vous lire de temps en temps, en silence ou avec un petit mot.
Soyez sages ! Prenez soin de vous !
Schmoutzele à vous tous !
fifi
_______________________
petites lumières du matin
dans le froid sur un chemin
en marchant doucement
dans l'attente du printemps
jawah
Le matin
un rayon du soleil qui se lève
en allumeur de réverbères
allume ses quinquets
dans les sous bois d'hiver
entre les feuilles
et les branches
calcinées
par le gel et la pluie
on se réveille
en se frottant les yeux
l'air vif débarbouille le ciel :
toilette d'un printemps joyeux
qui s'annonce
Amichel
Le matin vient
après le petit matin.
Là où le jour se lève
avec ou sans soleil,
pour que la lumière du jour
nous accompagne jusqu'au soir,
là où le soeil s'en va
et là ou la lune vient.
Claude
Trois petits pas de côté
histoire de sortir du cadre
histoire d'aller gôuter
le printemps qui fôlatre ...
Chris
Allumées bel amour
Elles en lumière du jour
Se scintillent belle grâce
Annick
Que les lumières du matin
déposent devant ta porte
les douceurs, les éclats
dans les grains de rosée du jardin
la beauté simple qui transporte
et met le coeur en joie !
Chris
_____________________________
25 févr. 2010
friselis ou frisottis...
tes frisettes frisées
me dégivrent le bout du nez
j'aime tes frisottis
L'autre je
***
friselis de l'eau
parures de frisottis
reflets sur l'étang
***
A la fonte des neiges
l'eau du ruisseau
coule dans l'étang
en doux friselis
tordant
en frisottis
les reflets changeants
qui
murmurent
et bougent
Amichel
Friselis en clair
D'eau aigue marine
Tu courbes l'échine
De tes rameaux d'air
Servane
_____________________________
22 févr. 2010
à gros flocons...
boules de neige
et cache-nez
un bonhomme de neige
dans une auto-neige
ça n'existe pas
et pourquoi pas ?
boules de neige
et cache-nez
faites donc
ce qu'il vous plaît
en hiver on manque de mai
enfants qui riaient
sous l'averse des flocons
qui mouille vos capuchons
boules de neige
et cache-nez
Amichel
derniers jours d'hiver
le ciel saupoudre à gros grains
de quoi redessiner le chemin
Chris
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