émerveillement
beauté au cœur du bois
caresses satin
Auguste, où es-tu ?
turlututu ! l'as tu vu
mon chapeau pointu ?
Tilia
petit pont de bois
balance au vent sa fourmi
monter plus haut
Quand je mont' chez toi
Les petits loulous sont là
Je les prends dans mes bras
Et toi
Tu es à moi
Je vous amène au bois
Où les sorciers font leur Sabbat
Et pourquoi pas ?
Marches en colimaçon
Courent de bien belle façon
Tout autour du vieux tronc
Y'a même un petit pont
De bois et de ficelle
Pour le plaisir des demoiselles
Et des jolis garçons
Pour qui donc l'escalier ?
Pour insectes fatigués ?
Pour rongeurs affamés?
Ou pour nous faire rimer ?
Aux quatre saisons
Ma sève vous donnerai
Aux petits et grands
Thérèse
"Vivre comme un arbre ! Quel accroissement ! Quelle profondeur ! Quelle
rectitude ! Quelle vérité ! Aussitôt, en nous, nous sentons les racines
travailler, nous sentons que le passé n'est pas mort, que nous avons
quelque chose à faire, aujourd'hui, dans notre vie obscure, dans notre
vie souterraine, dans notre vie solitaire, dans notre vie aérienne.
L'arbre est partout à la fois. La vieille racine – dans l'imagination il
n'y a pas de jeunes racines – va produire une fleur nouvelle.
L'imagination est un arbre. Elle a les vertus intégrantes de l'arbre.
Elle est racine et ramure. Elle vit entre terre et ciel. Elle vit dans
la terre et dans le vent. L'arbre imaginé est insensiblement l'arbre
cosmologique, l'arbre qui résume un univers, qui fait un univers." [1]
[1] Bachelard, La Terre et les rêveries du repos, Corti, 1948-1971, p.299-300.
il s'est envolé sur un trépas
il a tournoyé ses pas
il a rejoint la demeure sympa