3 sept. 2017

une blonde...



pour annoncer l'automne...


 « Pourquoi tomber déjà, feuille jaune et flétrie ?
J'aimais ton doux aspect dans ce triste vallon.
Un printemps, un été furent toute ta vie,
Et tu vas sommeiller sur le pâle gazon. »
La feuille flétrie,

 Élisa Mercœur (1809-1835)
envoyé par Tilia


vert vif blond puis roux
vient l'automne à petits pas
qui vendra la mèche

Miss Yves


25 août 2017

moutonnés ou cotonneux ?



"Le ciel est le pain quotidien des yeux"
Ralph Waldo Emerson




Là-haut dans le bleu
by Jove! il rit dans sa barbe
sa barbe à papa


Compter les moutons
sous l'azur tout cotonneux
du grand ciel -de -lit


Au ciel d'été, confond
Ses blancs moutons,
Avec les anges si purs,
La mer, bergère d'azur
Infinie.

Charles Trenet
envoyé par Tilia 



 
 Le nez au vent
Dans les nuages
On voit des visages
Joufflus souvent

Le nez en l'air
s'offre au regard
Des prés célestes
Aux moutons blancs

Marine D


 Viens vite me mouiller
de tes cotons floqués
J'attends ton eau divine
Précieuse et magnanime
Toi qui démaquilles bien
Les fards d'eau les trop plein

Véronica B





"Le ciel,
toit du monde,
tantôt bleu,
tantôt blanc nuageux,
des fois nuageux gris/noir,
blanc bleu quand il moutonne,
des jours tout gris,
les nuits tout noir,
rouge au matin et feu le soir,
ouaté blanc quand il floconne,
orageux noir quand il pleure
pour faire pousser les fleurs,
nuages roses ou oranges
ciel étrange.
Il est la demeure
du soleil, de la lune et des étoiles.
Chaque jour il peint une toile,
pour qu'au coucher et au réveil,
qui ne sont jamais pareils,
rouge, bleu azur ou nuageux,
il nous en mette plein les yeux."

Claude 




L'Etranger

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
là-bas... les merveilleux nuages !

 Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
envoyé par J.M S


20 août 2017

laisser infuser...



"Il faut trois conditions pour faire le thé : le temps, les braises et les amis"
Proverbe touareg


'"il est toujours l’heure du thé" 
 le Chapelier à Alice 
Lewis Carroll
envoyé par Suzanne



À la terrasse, sous la lumière profuse d'un ciel laiteux, le thé infuse. La théière diffuse sa chaleur. Entre les deux amies les rires fusent sans confusion. Bientôt le thé sera transfusé dans les tasses. Un nuage de lait ne se refusera pas.




Image provenant de "Petit nuage", grâce à Miss Yves
Salutations amicales à toutes les deux !

12 août 2017

fleurir...



" L'amitié nous donne la chance de désherber notre jardin intérieur, ou  de faire fleurir notre propre désert"
Jacqueline Kelen


Près de l'amie capucine
Fleurette rose en voisine
Sauge bleue au jardin
Le lys d'un jour
Nous dit un bonjour
Couleur vanille un nénuphar
Dans la fraicheur de la mare
Un merle prés du bassin
De passage un lutin
Bien sage ou bien coquin
Pour le fun un sourire

Marine D





Amitié
Mille fleurs
Fleureter
Reflets
Reverdir
Dire
Le sens
Des sensitives
Des digitales
Des dahlias
Des daffodils
Le sens
De l'âme
De l’amaryllis
De l'amitié
Du bout des doigts
Faire un bouquet
Sur la desserte le poser
Dans un beau pichet vernissé
Y accrocher
La lumière et ses ricochets
Les ricochets des mots amis
Sauge qui peut
Sans déserter
En désherbant notre jardin
Travail de moine capucin
Les capucines du jardin
De Fifi ouvrent le chemin.

Miss Yves

 

Pichet vernissé
au jardin les capucines
des couleurs amies


Carré orangé
Ombelles et liserons
dans le flou rayonnent

Miss Yves


Toute plante est une lampe.
Le parfum est de la lumière.
Victor HUGO
 L’homme qui rit



Au cœur du bel l’été
Palpitent les capucines
En tapis de soleil colorées.
Des tomates elles sont voisines
Et voudraient bien parler
Aux bourraches qui dodelinent.
La nature est luxuriante, endiablée
Des plus longs jours elle est la vitrine.
Sourire du jardinier qui s’est tant appliqué…
Son bouquet artistique, je l’imagine
Se prolonger dans un pichet vernissé
Se fondre dans le flou du passé qui se dessine. 

Maïté L

 

4 août 2017

se mettre au vert...



La vache

Nuit et jour, elle bouge à la façon des branches
mais sans sortir tout à fait du sommeil.
Elle mange comme on dort, couchée et recueillie, travaillant son herbe.
Ainsi, de nuit, nous tirons notre journée du fond de nous-mêmes.
Luc Dietrich




 "Le ranz des vaches"

Interprétation vibrante et émouvante du chant traditionnel suisse
 envoyée par Tilia







Vaches à deux têtes ?
Chapiteau d'une colonne de l'Apadana

 envoyé par Tilia


"On ne mène pas la vache
À la verdure rase et sèche,
À la verdure sans caresses.

L’herbe qui la reçoit
Doit être douce comme un fil de soie,
Un fil de soie doux comme un fil de lait.

Mère ignorée,
Pour les enfants, ce n’est pas le déjeuner,
Mais le lait sur l’herbe

L’herbe devant la vache,
L’enfant devant le lait."

Paul Eluard
envoyé par Marie-Paule 





"As-tu vu la vache
La vache aux yeux bleus
Pan-pan
Toujours à la page
Elle faisait de son mieux...."

envoyé par Marine D 




29 juil. 2017

myrtilles...



 Voilà ce qui nous attendait à notre arrivée...




 mais auparavant...



 il avait fallu les cueillir ...



dans ce grand champ boisé...




les copines ont mélangé : farine, beurre, 1 œuf....pour faire une pâte sablée,
Anne a soigneusement étalé la pâte avec ses mains dans le moule...
Et devinez ?
________


Dans ta pâte ordinaire
Tu mets de l'or
Dine
Air
Une pâte sablée aux petits bouts des doigts
ET ces myrtilles d'or
Dont la couleur m'attire

Irrésistiblement 
Véronica B


27 juil. 2017

le Christ aux abeilles...


"Je suis à nouveau sur mon plateau tout vert et tout parfumé, et c'est de là que je vous raconte cette histoire, entièrement vraie.

J'habite tout près d'un cimetière où un Christ en croix étend ses grands bras, lui et sa croix sont en métal et je me dis souvent qu'en plus de tout le reste, il doit avoir très chaud.

Depuis toujours au mois de mai des abeilles s'installent dans la croix en passant derrière les mains du Monsieur, derrière ses pieds, et derrière autre chose que je ne nommerai pas. Les clous, vous savez bien qu'il y a des clous, ont fait des trous qui servent d'entrée.

Chaque année je vais les voir. Cette année, en mai, tôt le matin, je trouve un apiculteur en tenue, à genoux sur la tombe de Rose Faivre qui est depuis 1960 la calme voisine du Christ en croix. Ce monsieur balaie avec une infinie délicatesse les abeilles qui avaient essaimé depuis la grande croix vers la petite croix de Rose et en avaient parfaitement épousé la forme. Donc il les balaie vers une petite ruche, elles remontent obstinément pour reformer une croix, il recommence. Il m'explique que depuis son enfance au village il rêve d'attraper l'essaim de la croix. Je ne sais pas s'il a réussi, je les ai laissés en tête à tête(s!).

Je me suis demandé ce que pensait Rose de cette visite printanière, je me suis dit aussi que les abeilles avaient peut-être une forme de foi.

J'y étais à l'instant, le Christ étend toujours ses grands bras, des abeilles entrent et sortent, mais chez Rose il n'y a plus que Rose.

L'an prochain, au mois de mai, je poserai une jolie petite ruche chez Rose, je la parfumerai de citronnelle, et j'attendrai nos visiteuses en bavardant avec Rose.

Je vous embrasse"

J.B




22 juil. 2017

beauté...



A peine si nous savons que nous avons une âme, si nous en usons. D'ailleurs nous ne l'avons pas : c'est elle qui nous a, qui nous tient, petite fleur de chantier, survivante de nos décombres. Elle va, elle vient. Elle regarde avec nos yeux, touche avec nos mains, respire dans notre souffle et ne craint rien sinon notre lourdeur. Elle vole. Voler dans la lumière, c'est le paradis. Le vent et ses abeilles le savent. La beauté, ce que nous appelons la beauté - ce sont des retrouvailles avec nous-mêmes. Notre âme de retour au colombier. On surprend parfois son éclat dans les yeux des gens. Les yeux sont nos papiers d'état céleste. 
Christian Bobin







Ce bien-être que nous cherchons, il nous est donné par la beauté du monde. L'observer, la contempler, c'est un principe de régénération, comme l'oxygène.
Jacques Perrin


 Rien ne peut nous séduire, rien nous arriver, rien ne fait se dresser notre oreille, se fixer notre regard, rien pour nous n'est choisi dans la multitude des choses et ne rend inégale notre âme, qui ne soit, en quelque manière ou préexistant dans notre être, ou attendu secrètement par notre nature... 
Paul Valéry.


La porte des nuages est toujours ouverte
et la lumière divine toujours allumée
Paroles Angéliques (citation anonyme)



Avec un regard
Pinceau de l'âme
Plume sublimée
Donner son essence
La couleur d'une aube
Exprimer
La fugacité de la vie
Faire un lien
Entre bonheur et lumière
Juste un instant
Une bulle d'or
Qui explose
Quand tu fermes les yeux
Souviens toi
De la beauté du monde


11 juil. 2017

turlututu...



"Turlututu, chapeau pointu
Tralalala, chapeau tout droit
Tradalalalère chapeau de travers
Tradériré chapeau sur l'nez
Zim, zoum, zam, bonsoir madame"



Turlututu le coq est foutu
tralalalalé dans le bénitier il est tombé
tralalalère la grenouille est en colère !

Josette T 



envoyé par Thérèse

 Lo turlututu

L’autre mandin, me permenava
Tot lo long daus … Turlututu (bis)
Tot lo long daus Lolonlà lalirèta,
Tot lo long daus boissons. (bis)


Io rencontrí una bargiera
Que gardava … Turlututu (bis)
Que gardava Lolonlà lalirèta,
Que gardava sos motons. (bis)
lo Turlututu
L’autre matin, je me promenais
Tout le long des … Turlututu (bis)
Tout le long des Loulounla lalirète,

Tout le long des buissons. (bis)

Je rencontrais une bergère
Qui gardait ses … Turlututu (bis)
Qui gardait ses Loulounla lalirète,
Qui gardait ses moutons. (bis)

Tout doucement m’approchai d’elle
Pour lui parler … Turlututu (bis)
Pour lui parler Loulounla lalirète,
Pour lui parler d’amour. (bis)

“Mon bon Monsieur, me dit-elle,
Vous n’êtes pas … Turlututu (bis)
Vous n’êtes pas Loulounla lalirète,
Vous n’êtes pas mon berger . (bis)

Mon berger (ne) porte pas d’épée
Ni de chapeau … Turlututu (bis)
Ni de chapeau Loulounla lalirète,
Ni de chapeau pointu (bis).

Mon berger porte une cabrette

C’est pour me faire … Turlututu (bis)
C’est pour me faire Loulounla lalirète,
C’est pour me faire danser.” (bis)


envoyé par Thérèse 


"Y'a plus d'issue
On est foutu turlututu..."

Thomas Dutronc 

envoyé par Suzanne




Festival d'été
à griller sous le soleil
tuiles et pignons



Turlututu dit le poilu
Qui a mangé son chapeau
Et remisé son casque à pointe
Plus de grenouille plus de bergère
Tralalalère
Les bonnets ont volé
Par dessus les moulins
Le coq ramènera sa fraise
Avec sa crête triomphante
Tralala tralala
Tralalère

Marine D


 Tout va de travers, partout sur la terre
On gère la misère, la crise ou la guerre
Y'a plus d'issue
On est foutu turlututu

Tout va de travers, malgré nos prières
On cherche la lumière, on se prend le réverbère
C'est le monde à l'envers l'été en hiver

Thomas Dutronc
envoyé par Simone

25 juin 2017

douceur matinale...




Ivres de lumière les fleurs s'évadent effaçant les barreaux


Oh comme les grues
s'envoler quitter le nid
voir la vie en rose

Miss Yves



Mon lieu secret est bien caché
Sous une pierre blanche
A l'abri dans son nid
Il est muet, il attend
Le jour il est au chaud
La nuit il est au froid
Il ne faut pas le déranger


Mon lieu secret je le partage
Avec l'herbe velours
La fleur blonde du matin
Avec la terre
Qui palpite
Qui l'enveloppe
Si possible avec les vrais amis
Peut-être, s'il m'en reste...


Le chemin le contourne
Soyez vigilants...

marine D




jour de défilé
les dames au balcon penchées
roses d'émotion

Tilia 

 

22 juin 2017

petits...




et grand...



Le Coquillage.

Le coquillage où luit tant de nacre, et qui traîne
Sur cette table, offert à tes doigts imprudents,
Surtout n'y colle pas ton oreille: dedans
On entend de trop près le chant de la sirène.
Lucie Delarue-Mardrus 1868-1949


Si tu trouves sur la plage
un très joli coquillage
compose le numéro
océan zéro zéro
et l'oreille à l'appareil
la mer te racontera
dans sa langue des merveilles
que papa te traduira.

Claude Roy

envoyé par Miss Yves 

 




Les petits à l'irisante nacre fine
Le grand monument impressionnant
les petits colliers pour Ondine
Le grand boucles d'oreilles de géant


petits coquillages
de bijoux bel étalage
parure de la plage

Tilia


vidé de son eau
mains levées comme des ailes
le bénitier prie

Tilia 




La méduse de la plage de Saint-Malo
Fait du vélo sur la plage à Saint-Malo
Elle en pince pour un crabe
Elle en pince pour un crabe
Fabricant de châteaux de sable
Mais qui recule dès qu'il la voit

Alors la méduse de Saint-Malo fait du mélo
Yves Dautin
envoyé par "la méduse de Saint-Malo





 

15 juin 2017

solitude...




La solitude, ça ne m'impressionne pas du tout. Au contraire, j'aime bien ça, ça ressemble à la vie réelle. Quand l'instant est grave, important ou difficile, on est seul, toujours.

Olivier de Kersauson
Promenades en bord de mer et étonnements heureux






Un crabe épris de droiture se refusait d'avancer.
Sylvain Tesson
Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages



On vit les uns avec les autres
[...]
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
[...]

Les uns contres les autres
Luc Plamondon
musique : Michel Berger
envoyé par Suzanne



 La plage désertée
Vibre de solitude
Elle est à la fois
Un espace clos
Et ouvert sur l'immense
Sur l'intense
Sur l'incomparable beauté naturelle
Et si fragile
D'un monde au bord de l'inconnu
Sur le sable
Un crabe en vie
Ne sait pas sa chance
Ni où le mènera
La fin du jour...

Marine D



Douce et délicate chair
sous la carapace d’enfer
un crabe malheureux

avait le cœur amer
il était amoureux
d’une étoile de mer
saoul de soleil fiévreux
sur le sable en feu
il allait de travers
loin de son repaire
il erre en solitaire
ayant chair de velours
dans des pinces de fer
de la bête en armure
et la belle astérie
l’idylle n’a pas cours
pauvre animal aigri
là finie l’aventure
la plage est un endroit pervers

Amichel 



Pattati pattata
Toutes pinces dehors
Multipliées par les ombres
V de l’avance victorieuse
Moteur en étoiles
J’avance géantissime
C’est moi, j’avance
Comme un rouleur compresseur
Don quichotte des sables armé,
Je danse sur la musique océane.

Maïté L.


11 juin 2017

roches...




Les vieillards ont tous de la beauté. Comme les roches, ils se cristallisent et resplendissent .
Le jardin des Henderson




Il faut s'imaginer Sisyphe heureux, dit la légende. Assurément. Mais lui aussi est menacé par la grâce. Sisyphe et le travail obligatoire sont, il est vrai, éternels ; mais le rocher n'est pas immortel. Après avoir été roulé tant de fois sur son chemin accidenté, il finira par s'user et un jour Sisyphe se rendra compte que, depuis longtemps, il pousse du pied un caillou gris dans la poussière en sifflotant. 























3 juin 2017

sous les flots bleus...




une tortue verte
filant sous les flots limpides
vers l'étoile bleue

Tilia 
 




au large de l'île
la jeune plongeuse voit
en nageant sous l'eau
 






près des cent yeux noirs
du grand bénitier buvant
la lumière vitale

 




27 mai 2017

"tout là-bas..."




Il n'y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d'en faire un nouveau



Deux belles jeunes damoiselles
sur un rocher perchées
regardaient au loin tout là-bas
un coin perdu à tire d'ailes
dans la forêt en contre bas
où des hôtes charmants sont cachés
n'est ce pas que c'est beau
dit l'une à l'autre
et l'autre à l'une : oui très beau
ciel et nature mêlés
comblent l'amitié partagée 


"Là -bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là -bas..." 

Jean-Jacques Goldmann
envoyé par Marie-Paule








Qu'un ami véritable est une douce chose!
Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.

La Fontaine
envoyé par Tilia 




Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui est mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling
envoyé par Daniel 

 

18 mai 2017

"embrassement.."



"La caravane, lentement, chemine; les hommes cramponnés à leur selle ne parlent plus. Bercée au pas égal et balancé de ta monture, tu t'abandonnes, mieux aimée, te laissant délicieusement pénétrer de l'universel embrassement..."





Night and stars above that shine so bright
The mystery of their fading light
That shines upon our caravan

Sleep upon my shoulder as we creep
Across the sand so I may keep
The memory of our caravan

This is so exciting
You are so inviting
Resting in my arms
As I thrill to the magic charms
Of you beside me here beneath the blue
My dream of love is coming true
Within our desert caravan.

Irving Mills,
 parolier de "Caravan


14 mai 2017

instant...




 "La moindre joie ouvre sur l'infini"
Christian Bobin



Flaque irisée
la mer étend son drap
à l'heure des rêves


“Quel vin est aussi pétillant, savoureux, enivrant, que l’infini des possibles !”
S.Kierkegaard

envoyé par Marie Paule 



Les vagues ont repeint au rouleau une mer d'huile
Sylvain Tesson
envoyé par Enitram


 Mille petits poissons blancs
comme si frétillait
la couleur de l'eau
Konishi Raizan (1654-1716)

envoyé par Tilia


9 mai 2017

fifille est retournée voir les kangourous :-)




Kangourou premier, roi des kangourous,
Ayant accroché son grand sabre au clou
S’assoit dans un trône en feuilles de chou.

Sa femme arrivant, pleine de courroux,
Dans sa poche a mis ses fils et ses sous,
Ses gants, son mouchoir et ses roudoudous.

Kangourou dernier, roi des kangourous,
Avait les yeux verts et les cheveux roux.
Sa femme peignait son royal époux.

Kangourou le Roux, roi des kangourous,
Kangourou dernier, kangourou le Roux.

(Robert Desnos, Chantefables, 1944-1945)





La poche de maman
Est la plus chaude à vivre
Je sauterai dedans
Avec mon cœur et trois livres !







Un sac à malice
houba houba hop hop hop
pochette -surprise












3 mai 2017

"prendre racine..."




On a beau prendre des trains
Ce sera toujours pour pouvoir enfin
Toucher les cimes
Prendre racines


Aux racines de l'arbre
Accrocher ses misères
Se nourrir de la terre
Qui fait vivre les fleurs
C'est un très long voyage
Pour des parfums subtils
Murmures de jardins
Secrets enrubannés
Roses mots de bonheur

Marine D


Trois marches moussues
il suffit d'un peu de terre
pour s'enraciner

Du passé lointain
nous murmurant un secret
la fougère à spores

Miss Yves


 De la maison vide
il ne reste qu'un cliché
plein de souvenirs 

Miss Yves 




Le travail de Romain Francès, maître forgeron
vidéo envoyée par Tilia



Les années passent, la pierre et le fer demeurent.
Agrémentée de fougère et de petites fleurs
La rampe de fer forgé ancrée dans la pierre
Attend le retour de la belle ferronnière.


Depuis très longtemps, les degrés de l'escalier
N'ont pas ressenti le martèlement des pieds
Des enfants montant les marches à toute vitesse,
Ni le pas des anciens réduit par la vieillesse.

Tilia 



Je prendrai mes racines là où tu n'attends pas
Entre les pierres viles, je me poserai là
Pour arrondir les angles et les mauvaises vues
Pour te faire une rampe et protéger tes pas 

Véronica


27 avr. 2017

"Marikala....la petite française"




et ses musiciens, ont offert à Lautenbach le 22 avril 2017,
un concert au profit de l'Association d'Ici et d'Ailleurs











Ma chambre a la forme d’une cage
Le soleil passe son bras par la fenêtre
Mais moi qui veux fumer pour faire des mirages
J’allume au feu du jour ma cigarette
Je ne veux pas travailler je veux fumer
Hôtel
Le guetteur mélancolique





Une blonde une brune
au feu du jour les mirages
tout part en fumée

Dans ses doigts du gris
volutes et volupté
Du bleu dans sa voix 







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