27 juil. 2017
le Christ aux abeilles...
"Je suis à nouveau sur mon plateau tout vert et tout parfumé, et c'est de là que je vous raconte cette histoire, entièrement vraie.
J'habite tout près d'un cimetière où un Christ en croix étend ses grands bras, lui et sa croix sont en métal et je me dis souvent qu'en plus de tout le reste, il doit avoir très chaud.
Depuis toujours au mois de mai des abeilles s'installent dans la croix en passant derrière les mains du Monsieur, derrière ses pieds, et derrière autre chose que je ne nommerai pas. Les clous, vous savez bien qu'il y a des clous, ont fait des trous qui servent d'entrée.
Chaque année je vais les voir. Cette année, en mai, tôt le matin, je trouve un apiculteur en tenue, à genoux sur la tombe de Rose Faivre qui est depuis 1960 la calme voisine du Christ en croix. Ce monsieur balaie avec une infinie délicatesse les abeilles qui avaient essaimé depuis la grande croix vers la petite croix de Rose et en avaient parfaitement épousé la forme. Donc il les balaie vers une petite ruche, elles remontent obstinément pour reformer une croix, il recommence. Il m'explique que depuis son enfance au village il rêve d'attraper l'essaim de la croix. Je ne sais pas s'il a réussi, je les ai laissés en tête à tête(s!).
Je me suis demandé ce que pensait Rose de cette visite printanière, je me suis dit aussi que les abeilles avaient peut-être une forme de foi.
J'y étais à l'instant, le Christ étend toujours ses grands bras, des abeilles entrent et sortent, mais chez Rose il n'y a plus que Rose.
L'an prochain, au mois de mai, je poserai une jolie petite ruche chez Rose, je la parfumerai de citronnelle, et j'attendrai nos visiteuses en bavardant avec Rose.
Je vous embrasse"
J.B
22 juil. 2017
beauté...
A peine si nous savons que nous avons une âme, si nous en usons. D'ailleurs nous ne l'avons pas : c'est elle qui nous a, qui nous tient, petite fleur de chantier, survivante de nos décombres. Elle va, elle vient. Elle regarde avec nos yeux, touche avec nos mains, respire dans notre souffle et ne craint rien sinon notre lourdeur. Elle vole. Voler dans la lumière, c'est le paradis. Le vent et ses abeilles le savent. La beauté, ce que nous appelons la beauté - ce sont des retrouvailles avec nous-mêmes. Notre âme de retour au colombier. On surprend parfois son éclat dans les yeux des gens. Les yeux sont nos papiers d'état céleste.
Christian Bobin
Ce bien-être que nous cherchons, il nous est donné par la beauté du
monde. L'observer, la contempler, c'est un principe de régénération,
comme l'oxygène.
Jacques Perrin
Jacques Perrin
Rien ne peut nous séduire, rien nous arriver, rien ne fait se dresser
notre oreille, se fixer notre regard, rien pour nous n'est choisi dans
la multitude des choses et ne rend inégale notre âme, qui ne soit, en
quelque manière ou préexistant dans notre être, ou attendu secrètement
par notre nature...
Paul Valéry.
La porte des nuages est toujours ouverte
et la lumière divine toujours allumée
Paroles Angéliques (citation anonyme)
et la lumière divine toujours allumée
Paroles Angéliques (citation anonyme)
Avec un regard
Pinceau de l'âme
Plume sublimée
Donner son essence
La couleur d'une aube
Exprimer
La fugacité de la vie
Faire un lien
Entre bonheur et lumière
Juste un instant
Une bulle d'or
Qui explose
Quand tu fermes les yeux
Souviens toi
De la beauté du monde
Pinceau de l'âme
Plume sublimée
Donner son essence
La couleur d'une aube
Exprimer
La fugacité de la vie
Faire un lien
Entre bonheur et lumière
Juste un instant
Une bulle d'or
Qui explose
Quand tu fermes les yeux
Souviens toi
De la beauté du monde
11 juil. 2017
turlututu...
"Turlututu, chapeau pointu
Tralalala, chapeau tout droit
Tradalalalère chapeau de travers
Tradériré chapeau sur l'nez
Zim, zoum, zam, bonsoir madame"
Turlututu le coq est foutu
tralalalalé dans le bénitier il est tombé
tralalalère la grenouille est en colère !
Josette T
envoyé par Thérèse
Lo turlututu
L’autre mandin, me permenava
Tot lo long daus … Turlututu (bis)
Tot lo long daus Lolonlà lalirèta,
Tot lo long daus boissons. (bis)
Io rencontrí una bargiera
Que gardava … Turlututu (bis)
Que gardava Lolonlà lalirèta,
Que gardava sos motons. (bis)
lo Turlututu
L’autre matin, je me promenais
Tout le long des … Turlututu (bis)
Tout le long des Loulounla lalirète,
Tout le long des buissons. (bis)
Je rencontrais une bergère
Qui gardait ses … Turlututu (bis)
Qui gardait ses Loulounla lalirète,
Qui gardait ses moutons. (bis)
Tout doucement m’approchai d’elle
Pour lui parler … Turlututu (bis)
Pour lui parler Loulounla lalirète,
Pour lui parler d’amour. (bis)
“Mon bon Monsieur, me dit-elle,
Vous n’êtes pas … Turlututu (bis)
Vous n’êtes pas Loulounla lalirète,
Vous n’êtes pas mon berger . (bis)
Mon berger (ne) porte pas d’épée
Ni de chapeau … Turlututu (bis)
Ni de chapeau Loulounla lalirète,
Ni de chapeau pointu (bis).
Mon berger porte une cabrette
C’est pour me faire … Turlututu (bis)
C’est pour me faire Loulounla lalirète,
C’est pour me faire danser.” (bis)
envoyé par Thérèse
"Y'a plus d'issue
On est foutu turlututu..."
Thomas Dutronc
envoyé par Suzanne
Festival d'été
à griller sous le soleil
tuiles et pignons
à griller sous le soleil
tuiles et pignons
Turlututu dit le poilu
Qui a mangé son chapeau
Et remisé son casque à pointe
Plus de grenouille plus de bergère
Tralalalère
Les bonnets ont volé
Par dessus les moulins
Le coq ramènera sa fraise
Avec sa crête triomphante
Tralala tralala
Tralalère
Marine D
Tout va de travers, partout sur la terre
On gère la misère, la crise ou la guerre
Y'a plus d'issue
On est foutu turlututu
Tout va de travers, malgré nos prières
On cherche la lumière, on se prend le réverbère
C'est le monde à l'envers l'été en hiver
Thomas Dutronc
envoyé par Simone
3 juil. 2017
25 juin 2017
douceur matinale...
Ivres de lumière les fleurs s'évadent effaçant les barreaux
Oh comme les grues
s'envoler quitter le nid
voir la vie en rose
Miss Yves
Mon lieu secret est bien caché
Sous une pierre blanche
A l'abri dans son nid
Il est muet, il attend
Le jour il est au chaud
La nuit il est au froid
Il ne faut pas le déranger
Mon lieu secret je le partage
Avec l'herbe velours
La fleur blonde du matin
Avec la terre
Qui palpite
Qui l'enveloppe
Si possible avec les vrais amis
Peut-être, s'il m'en reste...
Le chemin le contourne
Soyez vigilants...
marine D
jour de défilé
les dames au balcon penchées
roses d'émotion
Tilia
s'envoler quitter le nid
voir la vie en rose
Miss Yves
Mon lieu secret est bien caché
Sous une pierre blanche
A l'abri dans son nid
Il est muet, il attend
Le jour il est au chaud
La nuit il est au froid
Il ne faut pas le déranger
Mon lieu secret je le partage
Avec l'herbe velours
La fleur blonde du matin
Avec la terre
Qui palpite
Qui l'enveloppe
Si possible avec les vrais amis
Peut-être, s'il m'en reste...
Le chemin le contourne
Soyez vigilants...
marine D
jour de défilé
les dames au balcon penchées
roses d'émotion
Tilia
22 juin 2017
petits...
et grand...
Le Coquillage.
Le coquillage où luit tant de nacre, et qui traîne
Sur cette table, offert à tes doigts imprudents,
Surtout n'y colle pas ton oreille: dedans
On entend de trop près le chant de la sirène.
Lucie Delarue-Mardrus 1868-1949
Le coquillage où luit tant de nacre, et qui traîne
Sur cette table, offert à tes doigts imprudents,
Surtout n'y colle pas ton oreille: dedans
On entend de trop près le chant de la sirène.
Lucie Delarue-Mardrus 1868-1949
Si tu trouves sur la plage
un très joli coquillage
compose le numéro
océan zéro zéro
et l'oreille à l'appareil
la mer te racontera
dans sa langue des merveilles
que papa te traduira.
Claude Roy
envoyé par Miss Yves
Les petits à l'irisante nacre fine
Le grand monument impressionnant
les petits colliers pour Ondine
Le grand boucles d'oreilles de géant
Le grand monument impressionnant
les petits colliers pour Ondine
Le grand boucles d'oreilles de géant
petits coquillages
de bijoux bel étalage
parure de la plage
Tilia
vidé de son eau
mains levées comme des ailes
le bénitier prie
Tilia
La méduse de la plage de Saint-Malo
Fait du vélo sur la plage à Saint-Malo
Elle en pince pour un crabe
Elle en pince pour un crabe
Fabricant de châteaux de sable
Mais qui recule dès qu'il la voit
Alors la méduse de Saint-Malo fait du mélo
Yves Dautin
envoyé par "la méduse de Saint-Malo
de bijoux bel étalage
parure de la plage
Tilia
vidé de son eau
mains levées comme des ailes
le bénitier prie
Tilia
La méduse de la plage de Saint-Malo
Fait du vélo sur la plage à Saint-Malo
Elle en pince pour un crabe
Elle en pince pour un crabe
Fabricant de châteaux de sable
Mais qui recule dès qu'il la voit
Alors la méduse de Saint-Malo fait du mélo
Yves Dautin
envoyé par "la méduse de Saint-Malo
15 juin 2017
solitude...
La solitude, ça ne m'impressionne pas du tout. Au contraire, j'aime bien ça, ça ressemble à la vie réelle. Quand l'instant est grave, important ou difficile, on est seul, toujours.
Olivier de Kersauson
Promenades en bord de mer et étonnements heureux
Un crabe épris de droiture se refusait d'avancer.
Sylvain Tesson
Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages
On vit les uns avec les autres
[...]
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
[...]
Les uns contres les autres
Luc Plamondon
musique : Michel Berger
envoyé par Suzanne
La plage désertée
Vibre de solitude
Elle est à la fois
Un espace clos
Et ouvert sur l'immense
Sur l'intense
Sur l'incomparable beauté naturelle
Et si fragile
D'un monde au bord de l'inconnu
Sur le sable
Un crabe en vie
Ne sait pas sa chance
Ni où le mènera
La fin du jour...
Marine D
Douce et délicate chair
sous la carapace d’enfer
un crabe malheureux
avait le cœur amer
il était amoureux
d’une étoile de mer
saoul de soleil fiévreux
sur le sable en feu
il allait de travers
loin de son repaire
il erre en solitaire
ayant chair de velours
dans des pinces de fer
de la bête en armure
et la belle astérie
l’idylle n’a pas cours
pauvre animal aigri
là finie l’aventure
la plage est un endroit pervers
Amichel
Pattati pattata
Toutes pinces dehors
Multipliées par les ombres
V de l’avance victorieuse
Moteur en étoiles
J’avance géantissime
C’est moi, j’avance
Comme un rouleur compresseur
Don quichotte des sables armé,
Je danse sur la musique océane.
Maïté L.
Un crabe épris de droiture se refusait d'avancer.
Sylvain Tesson
Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages
On vit les uns avec les autres
[...]
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
[...]
Les uns contres les autres
Luc Plamondon
musique : Michel Berger
envoyé par Suzanne
La plage désertée
Vibre de solitude
Elle est à la fois
Un espace clos
Et ouvert sur l'immense
Sur l'intense
Sur l'incomparable beauté naturelle
Et si fragile
D'un monde au bord de l'inconnu
Sur le sable
Un crabe en vie
Ne sait pas sa chance
Ni où le mènera
La fin du jour...
Marine D
Douce et délicate chair
sous la carapace d’enfer
un crabe malheureux
avait le cœur amer
il était amoureux
d’une étoile de mer
saoul de soleil fiévreux
sur le sable en feu
il allait de travers
loin de son repaire
il erre en solitaire
ayant chair de velours
dans des pinces de fer
de la bête en armure
et la belle astérie
l’idylle n’a pas cours
pauvre animal aigri
là finie l’aventure
la plage est un endroit pervers
Amichel
Pattati pattata
Toutes pinces dehors
Multipliées par les ombres
V de l’avance victorieuse
Moteur en étoiles
J’avance géantissime
C’est moi, j’avance
Comme un rouleur compresseur
Don quichotte des sables armé,
Je danse sur la musique océane.
Maïté L.
11 juin 2017
roches...
Les vieillards ont tous de la beauté. Comme les roches, ils se cristallisent et resplendissent .
Le jardin des Henderson
Il faut s'imaginer Sisyphe heureux, dit la légende. Assurément. Mais lui aussi est menacé par la grâce. Sisyphe et le travail obligatoire sont, il est vrai, éternels ; mais le rocher n'est pas immortel. Après avoir été roulé tant de fois sur son chemin accidenté, il finira par s'user et un jour Sisyphe se rendra compte que, depuis longtemps, il pousse du pied un caillou gris dans la poussière en sifflotant.
3 juin 2017
sous les flots bleus...
au large de l'île
la jeune plongeuse voit
en nageant sous l'eau
près des cent yeux noirs
du grand bénitier buvant
la lumière vitale
du grand bénitier buvant
la lumière vitale
27 mai 2017
"tout là-bas..."
Il n'y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d'en faire un nouveau
Deux belles jeunes damoiselles
sur un rocher perchées
regardaient au loin tout là-bas
un coin perdu à tire d'ailes
dans la forêt en contre bas
où des hôtes charmants sont cachés
n'est ce pas que c'est beau
dit l'une à l'autre
et l'autre à l'une : oui très beau
ciel et nature mêlés
comblent l'amitié partagée
sur un rocher perchées
regardaient au loin tout là-bas
un coin perdu à tire d'ailes
dans la forêt en contre bas
où des hôtes charmants sont cachés
n'est ce pas que c'est beau
dit l'une à l'autre
et l'autre à l'une : oui très beau
ciel et nature mêlés
comblent l'amitié partagée
"Là -bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là -bas..."
Jean-Jacques Goldmann
envoyé par Marie-Paule
Qu'un ami véritable est une douce chose!
Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
La Fontaine
envoyé par Tilia
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui est mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.
Rudyard Kipling
envoyé par Daniel
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là -bas..."
Jean-Jacques Goldmann
envoyé par Marie-Paule
Qu'un ami véritable est une douce chose!
Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
La Fontaine
envoyé par Tilia
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui est mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.
Rudyard Kipling
envoyé par Daniel
18 mai 2017
"embrassement.."
"La caravane, lentement, chemine; les hommes cramponnés à leur selle ne parlent plus. Bercée au pas égal et balancé de ta monture, tu
t'abandonnes, mieux aimée, te laissant délicieusement pénétrer de
l'universel embrassement..."
Night and stars above that shine so bright
The mystery of their fading light
That shines upon our caravan
Sleep upon my shoulder as we creep
Across the sand so I may keep
The memory of our caravan
This is so exciting
You are so inviting
Resting in my arms
As I thrill to the magic charms
Of you beside me here beneath the blue
My dream of love is coming true
Within our desert caravan.
Irving Mills,
The mystery of their fading light
That shines upon our caravan
Sleep upon my shoulder as we creep
Across the sand so I may keep
The memory of our caravan
This is so exciting
You are so inviting
Resting in my arms
As I thrill to the magic charms
Of you beside me here beneath the blue
My dream of love is coming true
Within our desert caravan.
Irving Mills,
parolier de "Caravan"
14 mai 2017
instant...
"La moindre joie ouvre sur l'infini"
Christian Bobin
Flaque irisée
la mer étend son drap
à l'heure des rêves
la mer étend son drap
à l'heure des rêves
“Quel vin est aussi pétillant, savoureux, enivrant, que l’infini des possibles !”
S.Kierkegaard
envoyé par Marie Paule
Les vagues ont repeint au rouleau une mer d'huile
Sylvain Tesson
envoyé par Enitram
Mille petits poissons blancs
comme si frétillait
la couleur de l'eau
Konishi Raizan (1654-1716)
envoyé par Tilia
S.Kierkegaard
envoyé par Marie Paule
Les vagues ont repeint au rouleau une mer d'huile
Sylvain Tesson
envoyé par Enitram
Mille petits poissons blancs
comme si frétillait
la couleur de l'eau
Konishi Raizan (1654-1716)
envoyé par Tilia
9 mai 2017
fifille est retournée voir les kangourous :-)
Kangourou premier, roi des kangourous,
Ayant accroché son grand sabre au clou
S’assoit dans un trône en feuilles de chou.
Sa femme arrivant, pleine de courroux,
Dans sa poche a mis ses fils et ses sous,
Ses gants, son mouchoir et ses roudoudous.
Kangourou dernier, roi des kangourous,
Avait les yeux verts et les cheveux roux.
Sa femme peignait son royal époux.
Kangourou le Roux, roi des kangourous,
Kangourou dernier, kangourou le Roux.
Ayant accroché son grand sabre au clou
S’assoit dans un trône en feuilles de chou.
Sa femme arrivant, pleine de courroux,
Dans sa poche a mis ses fils et ses sous,
Ses gants, son mouchoir et ses roudoudous.
Kangourou dernier, roi des kangourous,
Avait les yeux verts et les cheveux roux.
Sa femme peignait son royal époux.
Kangourou le Roux, roi des kangourous,
Kangourou dernier, kangourou le Roux.
(Robert Desnos, Chantefables, 1944-1945)
La poche de maman
Est la plus chaude à vivre
Je sauterai dedans
Avec mon cœur et trois livres !
Est la plus chaude à vivre
Je sauterai dedans
Avec mon cœur et trois livres !
Un sac à malice
houba houba hop hop hop
pochette -surprise
houba houba hop hop hop
pochette -surprise
3 mai 2017
"prendre racine..."
On a beau prendre des trains
Ce sera toujours pour pouvoir enfin
Toucher les cimes
Prendre racines
Aux racines de l'arbre
Accrocher ses misères
Se nourrir de la terre
Qui fait vivre les fleurs
C'est un très long voyage
Pour des parfums subtils
Murmures de jardins
Secrets enrubannés
Roses mots de bonheur
Marine D
Trois marches moussues
il suffit d'un peu de terre
pour s'enraciner
Du passé lointain
nous murmurant un secret
la fougère à spores
Miss Yves
De la maison vide
il ne reste qu'un cliché
plein de souvenirs
Miss Yves
Le travail de Romain Francès, maître forgeron
vidéo envoyée par Tilia
Les années passent, la pierre et le fer demeurent.
Agrémentée de fougère et de petites fleurs
La rampe de fer forgé ancrée dans la pierre
Attend le retour de la belle ferronnière.
Depuis très longtemps, les degrés de l'escalier
N'ont pas ressenti le martèlement des pieds
Des enfants montant les marches à toute vitesse,
Ni le pas des anciens réduit par la vieillesse.
Tilia
Je prendrai mes racines là où tu n'attends pas
Entre les pierres viles, je me poserai là
Pour arrondir les angles et les mauvaises vues
Pour te faire une rampe et protéger tes pas
Véronica
Accrocher ses misères
Se nourrir de la terre
Qui fait vivre les fleurs
C'est un très long voyage
Pour des parfums subtils
Murmures de jardins
Secrets enrubannés
Roses mots de bonheur
Marine D
Trois marches moussues
il suffit d'un peu de terre
pour s'enraciner
Du passé lointain
nous murmurant un secret
la fougère à spores
Miss Yves
De la maison vide
il ne reste qu'un cliché
plein de souvenirs
Miss Yves
Le travail de Romain Francès, maître forgeron
vidéo envoyée par Tilia
Les années passent, la pierre et le fer demeurent.
Agrémentée de fougère et de petites fleurs
La rampe de fer forgé ancrée dans la pierre
Attend le retour de la belle ferronnière.
Depuis très longtemps, les degrés de l'escalier
N'ont pas ressenti le martèlement des pieds
Des enfants montant les marches à toute vitesse,
Ni le pas des anciens réduit par la vieillesse.
Tilia
Je prendrai mes racines là où tu n'attends pas
Entre les pierres viles, je me poserai là
Pour arrondir les angles et les mauvaises vues
Pour te faire une rampe et protéger tes pas
Véronica
27 avr. 2017
"Marikala....la petite française"
et ses musiciens, ont offert à Lautenbach le 22 avril 2017,
un concert au profit de l'Association d'Ici et d'Ailleurs
Ma chambre a la forme d’une cage
Le soleil passe son bras par la fenêtre
Mais moi qui veux fumer pour faire des mirages
J’allume au feu du jour ma cigarette
Je ne veux pas travailler je veux fumer
Le soleil passe son bras par la fenêtre
Mais moi qui veux fumer pour faire des mirages
J’allume au feu du jour ma cigarette
Je ne veux pas travailler je veux fumer
Hôtel
Le guetteur mélancolique
Une blonde une brune
au feu du jour les mirages
tout part en fumée
Dans ses doigts du gris
volutes et volupté
Du bleu dans sa voix
au feu du jour les mirages
tout part en fumée
Dans ses doigts du gris
volutes et volupté
Du bleu dans sa voix
21 avr. 2017
manifestation...
printanière...
Un printemps majeur !
Une minorité sympathique !
Une manifestation onirique !
Véronique B
Après Pâques, les pâquerettes!
Foin des bouquets de violettes!
Bientôt les bleuets, les bluettes,
Manière de conter fleurette ,
Fières sur leurs tiges fluettes,
Foi de Fifi, belles fillettes
Au coeur d'or-sont-elles coquettes-
Dans le parc, salut , pâquerettes !
Miss Yves
Une minorité sympathique !
Une manifestation onirique !
Véronique B
Après Pâques, les pâquerettes!
Foin des bouquets de violettes!
Bientôt les bleuets, les bluettes,
Manière de conter fleurette ,
Fières sur leurs tiges fluettes,
Foi de Fifi, belles fillettes
Au coeur d'or-sont-elles coquettes-
Dans le parc, salut , pâquerettes !
Miss Yves
Hauts les coeurs
Hauts les bras
A l'assaut
Mais de quoi
La foule crie
Et tourne au vent
Les Pâquerettes
Joyeuse bande
On d'autres chats
A fustiger...
Marine D
Manifestations des pâquerettes
les pissenlits crient aussi
les zozios font un tintamarre
...et le soleil rigole !
Que se passe t il donc ?
- c'est le printemps
mon enfant
Josette T
Pâquerette, pâquerette,
Il y a des gouttes d’eau
Sur ta collerette
Et tu plies un peu le dos…
Pâquerette, pâquerette,
Le beau soleil printanier
Viendra-t-il les essuyer ?
Pâquerette, pâquerette,
Qui souris près du sentier,
Je te le souhaite…
Pâquerette, pâquerette,
Il y a sur ton cœur d’or
Un frelon en fête ;
Tant il est ivre qu’il dort !
Pâquerette, pâquerette,
L’aile du vent printanier
Va-t-elle le balayer ?
Pâquerette, pâquerette,
Qui rêves près du sentier,
Je te le souhaite.
Philéas Lebesgue
1869-1958) « Pâquerette
envoyé par Tilia
Le matin, le matin
Ne rime plus avec chagrin
A midi, à midi
Je n'aurai pas plus de soucis
A 4 heures, à 4 heures
Ça rime avec tartine au beurre
Et le soir, et le soir
Ça rime toujours avec espoir
J'suis content
C'est l'printemps
Qui vient juste après l'hiver
Le voilà
Youp' lala
C'est joli pis c'est pas cher
Simone
17 avr. 2017
ce soir...
soupe de légumes :-)
Jolie photo
Ukyo-e
Ukyo-e
Légumes
Ignames
Ébullition
Navets
Noix de muscade
Émerveillement
Ignames
Ébullition
Navets
Noix de muscade
Émerveillement
Belle Soupe, onctueuse, et odorante, et verte,
Qui reposes, brûlante, en la soupière ouverte,
Que ne donnerait-on pour avoir l’avantage
De te savourer, cher, délicieux potage ! !
Belle Soupe, Soupe, Soupe, Soupe du soir !
Bé… elle, bé… elle Sou… oupe !
Bé… elle, bé… elle Sou… oupe !
Sou… oupe, Sou… oupe, Sou… ou… oupe du soir !
Bé… elle, bé… elle Sou… oupe !
Belle Soupe, qui donc réclamerait poisson,
Viande, ou œufs, ou volaille, ou même venaison ?
Qui ne renoncerait pas à tout ça pour deux sous
D’une si admirable et délectable
Sou-pe ?, Sou… ou… oupe du soir !
Bé… elle, bé… elle Sou… oupe !
Bé… elle, bé… elle Sou… oupe !
Sou… oupe, Sou… oupe, Sou… ou… oupe du soir !
Bé… elle, bé… elle Sou… oupe !
Lewis Carroll
Alice au Pays des Merveilles
envoyé par
Tilia
A la soupe soupe soupe
au bouillon ion ion
la soupe à l’oignon
c'est pour les garçons...
Josette T
10 avr. 2017
"Pétales roses et pétales blancs..."
Toc, toc, toc !
C’est le printemps,
Pétales roses et pétales blancs !
Chatons de saule et mimosa
Se sont éclipsés
Au bord des routes,
Et dans les sous-bois.
Au ras du sol : la primevère
Soit le troisième œil,
Celui qui, de son sourire
Annonce le retour du beau temps.
Dans mon jardin
Narcisses ou pervenches
Et corolles au vent,
Coronilles jaune lumière,
Jacinthes en rang serrés
Et par-ci, par-là
Des arbustes vaporeux
Posés en pointillés
Sur fin d’hiver déshabillé.
Ailleurs, une profusion
De buissons japonais
Et de généreux camélias.
Toc, toc, toc !
C’est le printemps !
pétales roses et pétales blancs
pétales roses et pétales blancs
Ô mon ciel bleu
Depuis si longtemps le prunus t’attendait…
Mais tout cela ne dure qu’un instant
Quand souffle le vent
Quand survient la pluie
De pétales roses, de pétales blancs !
Tandis que coucous des bois
Et discret myosotis
S’invitent aux abords
Du blanc buisson de perles,
La mésange regagne son nichoir
Les merles sautillent dans la prairie
Entre les pissenlits aux dents de lion
Et les pâquerettes à profusion.
Le printemps va et vient
Entre chapeau de paille et parapluie
Mais petit à petit la nature s’enhardit
Bientôt la froidure tombera dans l’oubli,
Déjà… je vois poindre les premiers coquelicots :
Le printemps fait son numéro !
Marguerite
Le cœur d’or
De la belle
Marguerite
Quel trésor
Les pétales s’amoncèlent
Et bien vite
Elle s’effeuille
Dans le vent
Infidèle
En blessant
Notre orgueil
Qui chancèle
Belles promesses
Tendres caresses
Douce folie
Évanouie
Josette T
Mars qui rigole
Du chaud, du froid
Du froid du chaud
Oh là là
Mars auras-tu bientôt fini
De nous enquiquiner ainsi
Du froid du chaud
Et le narcisse et le lilas
Et l'anémone
l'oiseau imperturbable
Qui fait son nid
Mais oui,
Un papillon
Un peu foufou
Le nuage désorienté
Qui vire au blanc
Qui tourne au gris
Du chaud , du froid
Et de la pluie
Mais ce n'est pas
La fin du monde
Je vous avertis
C'est enfin de l'hiver
Le trépas
Na
Et à présent Avril encore vêtu
Turlututu chapeau pointu
Enrubanné de glycine odorante
N'a pas fini de nous charmer !
Marine D
"J’écoute vivre les fleurs,
Celles d’ici où bien d’ailleurs,
Chacune berce mon cœur,
D’un enivrant bonheur.
Tous les parfums inondent le ciel,
d’une chaste odeur de miel.
Dans l’azur elles éclosent,
Toutes en chœur avec les roses.
Toutes sont filles de lumière,
Dans le ciel où sur la terre.
Sous le soleil les voilà frivoles,
Ici et là un pétale vole.
C’est des flèches d’or et de flammes,
Charmeuses au cœur de l’âme.
Oh ! Fleur de votre beauté que j’aime,
Mes yeux émerveillés de vous : des diadèmes,
Sans repos, sans sommeil, de jour comme de nuit,
Rêvent, de vos jardins merveilleux : le paradis"
Auteur inconnu
envoyé par Marie-Paule
Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande ;
Et telle est ma beauté, que l’avare Flamand
Paye un de mes oignons plus cher qu’un diamant,
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.
Mon air est féodal, et, comme une Yolande
Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
Gueules fascé d’argent, or avec pourpre en bande.
Le jardinier divin a filé de ses doigts
Les rayons du soleil et la pourpre des rois
Pour me faire une robe à trame douce et fine.
Nulle fleur du jardin n’égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas ! n’a pas versé d’odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine.
Théophile Gautier
envoyé par Tilia
Le cœur d’or
De la belle
Marguerite
Quel trésor
Les pétales s’amoncèlent
Et bien vite
Elle s’effeuille
Dans le vent
Infidèle
En blessant
Notre orgueil
Qui chancèle
Belles promesses
Tendres caresses
Douce folie
Évanouie
Josette T
Mars qui rigole
Du chaud, du froid
Du froid du chaud
Oh là là
Mars auras-tu bientôt fini
De nous enquiquiner ainsi
Du froid du chaud
Et le narcisse et le lilas
Et l'anémone
l'oiseau imperturbable
Qui fait son nid
Mais oui,
Un papillon
Un peu foufou
Le nuage désorienté
Qui vire au blanc
Qui tourne au gris
Du chaud , du froid
Et de la pluie
Mais ce n'est pas
La fin du monde
Je vous avertis
C'est enfin de l'hiver
Le trépas
Na
Et à présent Avril encore vêtu
Turlututu chapeau pointu
Enrubanné de glycine odorante
N'a pas fini de nous charmer !
Marine D
"J’écoute vivre les fleurs,
Celles d’ici où bien d’ailleurs,
Chacune berce mon cœur,
D’un enivrant bonheur.
Tous les parfums inondent le ciel,
d’une chaste odeur de miel.
Dans l’azur elles éclosent,
Toutes en chœur avec les roses.
Toutes sont filles de lumière,
Dans le ciel où sur la terre.
Sous le soleil les voilà frivoles,
Ici et là un pétale vole.
C’est des flèches d’or et de flammes,
Charmeuses au cœur de l’âme.
Oh ! Fleur de votre beauté que j’aime,
Mes yeux émerveillés de vous : des diadèmes,
Sans repos, sans sommeil, de jour comme de nuit,
Rêvent, de vos jardins merveilleux : le paradis"
Auteur inconnu
envoyé par Marie-Paule
Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande ;
Et telle est ma beauté, que l’avare Flamand
Paye un de mes oignons plus cher qu’un diamant,
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.
Mon air est féodal, et, comme une Yolande
Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
Gueules fascé d’argent, or avec pourpre en bande.
Le jardinier divin a filé de ses doigts
Les rayons du soleil et la pourpre des rois
Pour me faire une robe à trame douce et fine.
Nulle fleur du jardin n’égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas ! n’a pas versé d’odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine.
Théophile Gautier
envoyé par Tilia
30 mars 2017
"L'arbre assume le printemps..."
Quand la beauté t'habite,
Comment l'assumes-tu ?
L'arbre assume le printemps
Et la mer le couchant,
Toi, comment assumes-tu
La beauté qui te hante ?
Toi qu'habite la beauté,
Tu aspires à une autre
Plus vaste que le printemps,
Plus vive que le couchant
-déchirante, déchirée-
Qui pourrait t'assumer
Hormis l'éternel Désirant ?
De l'Âme
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé!
Paul Fort
envoyé par Marine D
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini."
Victor Hugo
envoyé par Marie-Paule
Quand nous jouions à la marelle
Cerisier rose et pommier blanc
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant
Avec ses airs de demoiselle
Cerisier rose et pommier blanc
Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d'enfant.
La branche d'un cerisier
De son jardin caressait
La branche d'un vieux pommier
Qui dans le mien fleurissait
De voir leurs fleurs enlacées
Comme un bouquet de printemps
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.
Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisier rose et pommier blanc
Ont fait un soir la courte échelle
À nos quinze ans.
Paroles de Jacques Larue
envoyé par Tilia
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé!
Paul Fort
envoyé par Marine D
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini."
Victor Hugo
envoyé par Marie-Paule
Quand nous jouions à la marelle
Cerisier rose et pommier blanc
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant
Avec ses airs de demoiselle
Cerisier rose et pommier blanc
Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d'enfant.
La branche d'un cerisier
De son jardin caressait
La branche d'un vieux pommier
Qui dans le mien fleurissait
De voir leurs fleurs enlacées
Comme un bouquet de printemps
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.
Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisier rose et pommier blanc
Ont fait un soir la courte échelle
À nos quinze ans.
Paroles de Jacques Larue
envoyé par Tilia
5 mars 2017
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