4 déc. 2015
2 déc. 2015
lueurs...
"Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière"
René Char
Les matinaux
Une faible lueur palpite à l'horizon
Et le vent glacial qui s'élève redresse
Le feuillage des bois et les fleurs du gazon ;
C'est l'aube ! tout renaît sous sa froide caresse.
De fauve l'Orient devient rose, et l'argent
Des astres va bleuir dans l'azur qui se dore ;
Le coq chante, veilleur exact et diligent ;
L'alouette a volé stridente : c'est l'aurore !
Paul Verlaine
envoyé par Tilia
Le foyer, la lueur étroite de la lampe ;
La rêverie avec le doigt contre la tempe
Et les yeux se perdant parmi les yeux aimés ;
L'heure du thé fumant et des livres fermés ;
La douceur de sentir la fin de la soirée ;
La fatigue charmante et l'attente adorée ;
De l'ombre nuptiale et de la douce nuit,
Oh ! tout cela, mon rêve attendri le poursuit
Sans relâche, à travers toutes remises vaines,
Impatient mes mois, furieux des semaines !
Verlaine
envoyé par Josette T
Souffle du poète
du matin au crépuscule
une lueur d'espoir
du matin au crépuscule
une lueur d'espoir
Miss Yves
Un cri de lumière
déchire les nues
l'ombre se tapit
dans les bois noirs
Amichel
28 nov. 2015
grêle...
La grêle
Les légers grêlons de la grêle
Bondissent sur le bord des toits ;
Leur chute claire s'amoncelle,
Au pied des murs, en tas étroits ;
Parfois, se heurtant aux parois,
Un grain rejaillit et sautelle
Sur les pavés mouillés et froids,
Comme une blanche sauterelle.
Le sol un instant étincelle,
Argentés de ce fin gravois ;
Les légers grêlons de la grêle
Bondissent sur le bord des toits.
Auguste Angellier
24 nov. 2015
21 nov. 2015
18 nov. 2015
15 nov. 2015
sur la route...
L’espérance
J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie
Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits
Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries
Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir
J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.
Andrée Chédid
11 nov. 2015
écorce...
"Longtemps j'ai embrassé des écorces et me suis déshabillée sous des orages sans personne pour m'accompagner. J'ai besoin que les éléments se déchaînent pour trembler de toutes mes racines et ressentir ce tremblement le long de ma moelle épinière"
Françoise Lefèvre La première habitude
envoyé par Tilia
Rayon de soleil
corps à corps peau contre peau
arbre mon ami
corps à corps peau contre peau
arbre mon ami
Caillou ou bijou
se dore le vieux platane
au soleil d'automne
se dore le vieux platane
au soleil d'automne
8 nov. 2015
flammes...
A certains moments de notre vie, notre propre lumière s'éteint et se rallume
par l'étincelle d'une autre personne.
Chacun d'entre nous a des raisons de
penser avec une profonde gratitude à ceux qui ont allumé la flamme en nous.
Albert Schweitzer
En nous
Ils ont allumé la flamme
Des émotions
Des aventures intérieures
Mon coeur bat la chamade
A leur évocation
Ils sont en nous
Mêlés et différents
Ceux qui nous ont fait
De chair
De sang
De mots,
D'images
De folie
En nous ils sont vivants
Ils font merveille...
Ils ont allumé la flamme
Des émotions
Des aventures intérieures
Mon coeur bat la chamade
A leur évocation
Ils sont en nous
Mêlés et différents
Ceux qui nous ont fait
De chair
De sang
De mots,
D'images
De folie
En nous ils sont vivants
Ils font merveille...
Étincelles scintillement
Flammes flamboyant crépitement
Incendie embrasement
Nostalgiques décors
de soleils pourpres et ors
l'automne brûle en nos âmes
les souvenirs des jours d'été
incendiant ris et regrets
qui meurent en beautés
tout feu tout flammes
de soleils pourpres et ors
l'automne brûle en nos âmes
les souvenirs des jours d'été
incendiant ris et regrets
qui meurent en beautés
tout feu tout flammes
6 nov. 2015
"Le jardin comme oeuvre d'art..."
Avant l'hiver j'attends
L'automne et ses feux
Et la rose tardive
Le nuage égaré
Le chemin déserté
Tout ce qui me dira
Ton absence
Mon bel ami
Ton souffle
Est encore
Sur ma peau
Et mes rêves s'emmusardent
Tandis que j'admire
Au bassin les reflets
Tandis que j'écoute
Le chant de l'oiseau
Dans le silence du soir
Avant l'hiver j'attends
Plein de rayons radieux
Pour que l'attente de toi
Me soit plus douce
Le Jardin comme oeuvre d'Art
Il y a quelque chose de magique dans les jardins, quelque chose d'unique qui nous comble. Peut être est-ce cette impression que l'homme et la nature peuvent enfin vivre en harmonie et qu'un paradis existe dans notre monde.
Ces jardins, surtout si l'on peut s'y perdre, donnent une impression de découverte, de générosité, et de grandeur. Ils nous subliment.
Entrons dans un grand Jardin et laissons nous faire:
Bientôt nos soucis disparaissent, des pensées originales et créatives chassent les tracas, les peines et l'ennui.
La nature est dessinée et apprivoisée, ici, pas d'entraves, pas de cages, pas de pleurs. Grandioses sont les arbres, belles sont les plantes, fragiles sont les fleurs et libres les oiseaux.
Ami visiteur, bienvenue dans le monde des Jardins.
3 nov. 2015
1 nov. 2015
27 oct. 2015
26 oct. 2015
23 oct. 2015
la porte...
Lorsque se ferme la porte d'une occasion de bonheur , une autre porte s'ouvre ;
mais nous regardons si souvent la porte fermée
que nous ne voyons pas celle qui s'est ouverte pour nous
Helen keller
20 oct. 2015
19 oct. 2015
15 oct. 2015
s'asseoir...
"Un lit de lumière,
une chaise de silence,
une table de bois d'espérance, rien d'autre :
telle est la petite chambre dont l'âme est locataire"
Christian Bobin
5 oct. 2015
12 sept. 2015
10 sept. 2015
7 sept. 2015
provisions...
Mange selon la hauteur de ton sac à provisions,
marche selon la largeur de ton pas.
Proverbe tibétain
5 sept. 2015
les petites jalouses...
Alors que “l’effrontée” continue son manège dans la maison dès que la porte est ouverte, les autres oiseaux, moins culottés qu’elle pour suivre son exemple, piaffent dehors, aux abords de la cabane où les provisions sont désespérément absentes. Il leur faudra pourtant se débrouiller jusqu’à l’arrivée du froid...
Odile B
2 sept. 2015
30 août 2015
ébouriffé, mais...généreux
Ici, actuellement, le temps des fleurs jaunes de tournesols est passé. Dans les champs non encore récoltés, les têtes lourdes et noires chargées de graines sont tournées vers le sol.
On vient de me faire cadeau de cinq têtes de tournesol en graines, (issues d'une culture sans pesticides). Des porte-graines gros comme des assiettes. J'en ai placé un en évidence sur la terrasse. Dans le quart d'heure qui a suivi, les mésanges et sittelles ont rappliqué. En une semaine à peine, tout a été dévalisé
C'est étonnant de voir avec quelle précision et dans quel ordre chaque graine pleine est délogée de son alvéole, et de constater que les graines raplapla du pourtour de la fleur sont délaissées...
Une fois les graines parties, ce qui reste de la fleur ressemble à un gâteau de cire d'abeille dans la ruche. Pas un centimètre carré de surface qui ne soit occupé...Merveille de la nature ! Toutes les loges sont parfaitement rangées selon une répartition digne d'un travail d'artiste.
Un petit coup de pouce en faveur des rescapées de l'année. Les temps sont durs, et la partie n'est pas gagnée pour la survie de ce petit peuple vaillant, mais tellement menacé par des chamboulements de toutes sortes...
Odile B
27 août 2015
25 août 2015
16 août 2015
14 août 2015
"une île..."
Une île
Entre le ciel et l'eau
Une île
Sans hommes ni bateaux
Inculte
Un peu comme une insulte
Sauvage
Sans espoir de voyage
Une île
Une île
Entre le ciel et l'eau
Serge Lama
11 août 2015
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(...)
Je ne m'étendrai pas sur les raisons qui me firent choisir une écorce pour lieu de ma métamorphose. Je n'indiquerai qu'un détail : bien loin de me jeter sur le premier arbre venu, je choisis un platane connu depuis longtemps.
Jacques Lacarrière