23 déc. 2015

Noël...




Noël revient...
Qui nous donnera le droit d'espérer ?...
Espérer et faire, est-ce si différent ?...
Naître et faire naître est un travail...
Espérer est une randonnée longue et escarpée...
    Gilbert Adler

10 déc. 2015

au coeur de la fleur...


" Le changement révolutionnaire n'est pas un surgissement cataclysmique mais une succession interminable de surprises cheminant en zigzag vers une société plus décente. Il n'est pas nécessaire de mener des actions grandioses et héroïques pour participer au processus de changement. Des actions modestes, multipliées par des millions d'individus, peuvent changer le monde. (...) Un optimiste n'est pas nécessairement un joyeux drille sifflotant bêtement au milieu du chaos. Garder l'espoir quand ça va mal n'est pas faire preuve de romantisme aveugle. C'est miser sur le fait que l'histoire humaine est l'histoire, non seulement de la cruauté, mais aussi de la compassion, du sacrifice, du courage, de la bonté. Ne voir que le pire c'est détruire notre capacité à faire quoi que ce soit. (...) Dans la mesure où nous agissons, même en faisant des choses minuscules, nous n'avons plus à attendre la grande utopie à venir. L'avenir est une succession infinie de présents, et vivre maintenant comme devraient vivre les êtres humains, au mépris de ce qu'il y a d'hostile autour de nous, est en soi une victoire merveilleuse.  "

Howard Zinn, Des voix rebelles 



2 déc. 2015

lueurs...



"Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière"
René Char
Les matinaux

 
 
Une faible lueur palpite à l'horizon
Et le vent glacial qui s'élève redresse
Le feuillage des bois et les fleurs du gazon ;
C'est l'aube ! tout renaît sous sa froide caresse.

De fauve l'Orient devient rose, et l'argent
Des astres va bleuir dans l'azur qui se dore ;
Le coq chante, veilleur exact et diligent ;
L'alouette a volé stridente : c'est l'aurore !

Paul Verlaine
envoyé par Tilia
 
 
Le foyer, la lueur étroite de la lampe ;
La rêverie avec le doigt contre la tempe
Et les yeux se perdant parmi les yeux aimés ;
L'heure du thé fumant et des livres fermés ;
La douceur de sentir la fin de la soirée ;
La fatigue charmante et l'attente adorée ;
De l'ombre nuptiale et de la douce nuit,
Oh ! tout cela, mon rêve attendri le poursuit
Sans relâche, à travers toutes remises vaines,
Impatient mes mois, furieux des semaines !
Verlaine
envoyé par Josette T
 
 
Souffle du poète
du matin au crépuscule
une lueur d'espoir  
Miss Yves


Un cri de lumière
déchire les nues
l'ombre se tapit
dans les bois noirs 
Amichel

28 nov. 2015

grêle...


La grêle
Les légers grêlons de la grêle
Bondissent sur le bord des toits ;
Leur chute claire s'amoncelle,
Au pied des murs, en tas étroits ;
Parfois, se heurtant aux parois,
Un grain rejaillit et sautelle
Sur les pavés mouillés et froids,
Comme une blanche sauterelle.
Le sol un instant étincelle,
Argentés de ce fin gravois ;
Les légers grêlons de la grêle
Bondissent sur le bord des toits.
Auguste Angellier




Confettis gelés
Mariage blanc
L'hiver au coeur
Rester de glace

Claire Fo


Sur le sol cristal
étincellements sonores
perles en sautoir  

Miss Yves
 

21 nov. 2015

18 nov. 2015

sur la route...suite

 

"La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent"
Albert Camus

 

15 nov. 2015

sur la route...



L’espérance 

J’ai ancré l’espérance 
Aux racines de la vie 
Face aux ténèbres 
J’ai dressé des clartés
 Planté des flambeaux
A la lisière des nuits
 Des clartés qui persistent 
Des flambeaux qui se glissent
 Entre ombres et barbaries 
Des clartés qui renaissent 
Des flambeaux qui se dressent 
Sans jamais dépérir 
J’enracine l’espérance 
Dans le terreau du cœur 
J’adopte toute l’espérance
 En son esprit frondeur. 
Andrée Chédid




11 nov. 2015

écorce...




"Longtemps j'ai embrassé des écorces et me suis déshabillée sous des orages sans personne pour m'accompagner. J'ai besoin que les éléments se déchaînent pour trembler de toutes mes racines et ressentir ce tremblement le long de ma moelle épinière"
Françoise Lefèvre  La première habitude



Cet été-là, je le passai sous une écorce de platane.
(...)
Je ne m'étendrai pas sur les raisons qui me firent choisir une écorce pour lieu de ma métamorphose. Je n'indiquerai qu'un détail : bien loin de me jeter sur le premier arbre venu, je choisis un platane connu depuis longtemps.

Jacques Lacarrière 
envoyé par Tilia 


 Rayon de soleil
corps à corps peau contre peau
arbre mon ami 


Caillou ou bijou
se dore le vieux platane
au soleil d'automne  


8 nov. 2015

flammes...




A certains moments de notre vie, notre propre lumière s'éteint et se rallume par l'étincelle d'une autre personne. 
Chacun d'entre nous a des raisons de penser avec une profonde gratitude à ceux qui ont allumé la flamme en nous.
Albert Schweitzer

 




En nous
Ils ont allumé la flamme
Des émotions
Des aventures intérieures
Mon coeur bat la chamade
A leur évocation
Ils sont en nous
Mêlés et différents
Ceux qui nous ont fait
De chair
De sang
De mots,
D'images
De folie
En nous ils sont vivants
Ils font merveille...



Étincelles scintillement
Flammes flamboyant crépitement
Incendie embrasement



Nostalgiques décors
de soleils pourpres et ors
l'automne brûle en nos âmes
les souvenirs des jours d'été
incendiant ris et regrets
qui meurent en beautés
tout feu tout flammes

 

6 nov. 2015

"Le jardin comme oeuvre d'art..."





Avant l'hiver j'attends
L'automne et ses feux
Et la rose tardive
Le nuage égaré
Le chemin déserté
Tout ce qui me dira
Ton absence
Mon bel ami
Ton souffle
Est encore
Sur ma peau
Et mes rêves s'emmusardent
Tandis que j'admire
Au bassin les reflets
Tandis que j'écoute
Le chant de l'oiseau
Dans le silence du soir

Avant l'hiver j'attends
Plein de rayons radieux
Pour que l'attente de toi
Me soit plus douce



Le Jardin comme oeuvre d'Art

Il y a quelque chose de magique dans les jardins, quelque chose d'unique qui nous comble. Peut être est-ce cette impression que l'homme et la nature peuvent enfin vivre en harmonie et qu'un paradis existe dans notre monde.

Ces jardins, surtout si l'on peut s'y perdre, donnent une impression de découverte, de générosité, et de grandeur. Ils nous subliment.

Entrons dans un grand Jardin et laissons nous faire:
Bientôt nos soucis disparaissent, des pensées originales et créatives chassent les tracas, les peines et l'ennui.

La nature est dessinée et apprivoisée, ici, pas d'entraves, pas de cages, pas de pleurs. Grandioses sont les arbres, belles sont les plantes, fragiles sont les fleurs et libres les oiseaux.

Ami visiteur, bienvenue dans le monde des Jardins.

26 oct. 2015

entre les deux...



mon coeur balance...et vous ? :-)



                                                                              

23 oct. 2015

la porte...




Lorsque se ferme la porte d'une occasion de bonheur , une autre porte s'ouvre ; 
mais nous regardons si souvent la porte fermée 
que nous ne voyons pas celle qui s'est ouverte pour nous
Helen keller





20 oct. 2015

19 oct. 2015

grandir...



L'enfant a beau grandir, il reste toujours à la hauteur du coeur maternel
Anonyme
 

15 oct. 2015

s'asseoir...



"Un lit de lumière, 
une chaise de silence, 
une table de bois d'espérance, rien d'autre :
telle est la petite chambre dont l'âme est locataire" 

Christian Bobin





5 oct. 2015

7 sept. 2015

provisions...



Mange selon la hauteur de ton sac à provisions,
marche selon la largeur de ton pas.
Proverbe tibétain

 

5 sept. 2015

les petites jalouses...



Alors que “l’effrontée” continue son manège dans la maison dès que la porte est ouverte, les autres oiseaux, moins culottés qu’elle pour suivre son exemple, piaffent dehors, aux abords de la cabane où les provisions sont désespérément absentes. Il leur faudra pourtant se débrouiller jusqu’à l’arrivée du froid...
Odile B



 

30 août 2015

ébouriffé, mais...généreux


Ici, actuellement, le temps des fleurs jaunes de tournesols est passé.  Dans les champs non encore récoltés, les têtes lourdes et noires chargées de graines sont tournées vers le sol.


On vient de me faire cadeau de cinq têtes de tournesol en graines, (issues d'une culture sans pesticides). Des porte-graines gros comme des assiettes. J'en ai placé un en évidence sur la terrasse. Dans le quart d'heure qui a suivi, les mésanges et sittelles ont rappliqué. En une semaine à peine, tout a été dévalisé


C'est étonnant de voir avec quelle précision et dans quel ordre chaque graine pleine est délogée de son alvéole, et de constater que les graines raplapla du pourtour de la fleur sont délaissées...


Une fois les graines parties, ce qui reste de la fleur ressemble à un gâteau de cire d'abeille dans la ruche. Pas un centimètre carré de surface qui ne soit occupé...Merveille de la nature ! Toutes les loges sont parfaitement rangées selon une répartition digne d'un travail d'artiste.



Un petit coup de pouce en faveur des rescapées de l'année. Les temps sont durs, et la partie n'est pas gagnée pour la survie de ce petit peuple vaillant, mais tellement menacé par des chamboulements de toutes sortes...
Odile B


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