3 nov. 2024

automnales...

 



 tristesse est illusion
quand le soleil nous traverse
jubilation

 fifi

 

 

L'automne

L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.
Quelle joie chez les feuilles !
Elles valsent au bras
Du vent qui les emporte.
On dit qu’elles sont mortes,
Mais personne n’y croit.
L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.
 
 
 


feuilles enflammées
par ce rayon de soleil
- l'instant figé

Josette T 

 

Petit vent coulis
dans un rayon de soleil
la feuille tremblote  


Soleil en vadrouille
temps de Toussaint comme on dit
flambée de feuillages

Miss Yves

 


 envoyée par anycolour

 

 

Oh! les après-midi solitaires d'automne!
II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne.
Un piano voisin joue un air monotone;
Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne.

Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort.
Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort!
Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ?
Je voudrais être enfant, avoir ma mère encor.

Oui, celle dont on est le pauvre aimé, l'idole,
Celle qui, toujours prête, ici-bas nous console!...
Maman! Maman! oh! comme à présent, loin de tous,

Je mettrais follement mon front dans ses genoux,
Et je resterais là, sans dire une parole,
À pleurer jusqu'au soir, tant ce serait trop doux.

Jules Laforgue


envoyé par Miss Yves 

 

 L'automne est arrivé en chantant dans le vent,
A pris ses longs pinceaux pour repeindre le monde.
Sous ses caresses d'or et ses baisers brûlants,
Le feuillage rougit en esquissant une ronde.
Marie

 

feuilles envolées
enflammées c'est l'automne
marche solitaire

Den

 

On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche, tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou.

C’est un petit arbre tout rouge,
Un, d’une autre couleur encor,
Et puis, partout, ces feuilles d’or
Qui tombent sans que rien ne bouge.

Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.

Lucie Delarue-Mardrus

envoyé par Annick SB

 

 

25 oct. 2024

"monter sur ses grands chevaux"...



"Certains, quand ils sont en colère,
Crient, trépignent, cassent des verres...
Moi, je n'ai pas tous ces défauts :
Je monte sur mes grands chevaux.





Et je galope, et je voltige,
Bride abattue, jusqu'au vertige
Des étincelles sous leurs fers,
Mes chevaux vont un train d'enfer.





Je parcours ainsi l'univers.
Monts, forêts, campagnes, déserts...
Quand mes chevaux sont fatigués.
Je rentre à l'écurie - calmé.


Jacques Charpentreau

 




 Il a bien raison Jacques Charpentreau
Galoper en forêt c est si beau
Quand l automne répand son or
Vive la vie à bas les torts

Josette T 

 

Pour monter sur un cheval
Pas besoin d'être ennervé
Le paradis s'ouvre tout grand
Sur nos chemins et nos collines
Le vent souffle sur les naseaux
De la belle Hipanema
Ebourriffe cheveux et crins
Rien ne ternit nos sensations
Au pas, au trop, et au galop
L'espace entier est aventure...

Marine Dussarrat

 

 

10 oct. 2024

"Pour qu'un ciel flamboie..."



"Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas..."

Jacques Brel



 

 "La vie, c'est d'abord un vif flamboiement de rêves,
puis une terne lumière faite de ternes heures,
jusqu'à ce que la vieillesse amène à nouveau le vif flamboiement".

William Butler Yeats

envoyée par Marie-Paule 

 

 

Le matin tout resplendit, tout chante.
La terre rit, le ciel flamboie.
Mais pour nous qu’il tonne, pleuve ou vente,
De tous temps nous chantons notre joie.

Car chaque jour est un jour de fête.
Dans notre cœur, un soleil luit toujours.
Pleine de joie, d’élan et d’amour,
Notre chanson se lève chaque jour.


Louis Simon 1943

envoyée par Simone

 

Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu'elles sont !
Edmond Rostand

envoyé par Marine Dussarrat



Oui, grande est la force de la poésie,
fille du ciel.
.
William Shakespeare

envoyée par La Licorne 

 

 

28 sept. 2024

Il pleut...

 
 
 
 Goûte, goûte
La pluie d'aujourd'hui
Goutte à goutte
Elle coule sans bruit
A l'envers
Du verre dépoli
A travers
L'automne qui s'enfuit
 
 
 
 
 


Dénudé
le sarment pleure
entre rires et larmes

Josette T

 

suspendus aux branches
éblouissants luminaires
cadeaux de la pluie

Tilia


Écoute s’il pleut
S’il pleut sur la mousse
Du coudrier
S’écoule goutte à goutte
Le surplus du ciel

Et sur les carreaux
Surprise en zigzag
De la pluie qui flashe
Du flux qui s’enfuit
Écoute s’il pleut

 

Soupir en oblique
et diagonale du flou
la pluie joue du blues

MissYves

 

 Gouttes gouttelettes de pluie
Mon béret se mouille !
Gouttes gouttelettes de pluie
Mes souliers aussi.
....
Francine Cockenpot

envoyé par Suzanne

 

Instant magique
tap tap tombent les gouttes
qui est la plus belle ?

Hachurée, la pluie
Zip zip tombent les gouttes
Rythme obstiné

Thérèse de Toulouse 


Gouttes de pluie
entre le jardin et toi
un rideau valse

Marine Dussarrat 

 

Une chanson pour fêter les jours de pluie avec un air joyeux et entraînant ! CM 2


Gouttes, gouttelettes de pluie, mon chapeau se mouille
Gouttes, gouttelettes de pluie, mes souliers aussi
Je marche sur la route, je connais le chemin
Je passe à travers gouttes tout en chantant ce gai refrain

Mais derrière les nuages, le soleil s’est levé
Il sèche le village, mon chapeau et mes souliers

Gouttes, gouttelettes de pluie, adieu les nuages
Gouttes, gouttelettes de pluie, l’averse est finie

envoyé par Simone

 

..Il pleut,
Sur les jardins alanguis,
Sur les roses de la nuit,
Il pleut des larmes de pluie,
Il pleut,
Et j'entends le clapotis,
Du bassin qui se remplit,
Oh mon Dieu, que c'est joli,
La pluie.......

Barbara

envoyée par Chaourcinette 

 

Gouttes de pluie
Perles de cristal
Les saisons s'enfuient
Le long des brindilles
Du temps qui s'efface

Marie 

 


 pour écouter les gouttes de pluie

envoyée par anycolour 

 

5 sept. 2024

savoureuses...


 

lumière blonde, ronde
de couleurs et de saveurs
ma voisine généreuse 

_____


tentantes et juteuses
ces belles poires me font de l'oeil
je ne résiste pas 

Josette T

 

La poire mûrit en regardant l'autre poire.
Proverbe albanais.

envoyé par Simone

 

Pommettes rougeaudes
modestes de se savoir
si belles et bonnes.

Miss Yves

 

La Quintinie , créateur du potager du roi a écrit :

« J'aime en premier lieu celles qui ont la chair beurrée, tout au moins tendre et délicate, avec une eau douce, sucrée et de bon goût, et surtout quand il s'y rencontre un peu de parfum… en second lieu, à défaut de ces premières, j'aime celle qui ont la chair cassante avec une eau douce et sucrée et quelquefois un peu de parfum… en troisième lieu je fais véritablement cas de celles qui ont un assez grand parfum, mais dont la chair n'est pas extrêmement dure, pierreuse, et pleine de marc… ».

Jean-Baptiste de la Quintinie

envoyé par Miss Yves



Fruits

Avec une poire
J'ai de la mémoire
Avec deux marrons
Je sais mes leçons
Avec trois noisettes
J'ai tout dans ma tête
Avec quatre pommes
Je serai un homme.
Mais en attendant
D'avoir toutes mes dents
Avec cinq raisins
Je fais du dessin
Et je me grime la figure
Pour de nouvelles aventures.

Louis Delorme

envoyé par Colo

 

 Septembre au soleil
pour engager Conférence
de Louise à Williams

envoyé par Miss Yves

 

Pomme et Poire
Dans l’armoire
Fraise et noix
Dans les bois
Sucre et pain
Dans ma main
Plume et colle
Dans l’école
Et le faiseur de bêtises
Bien au chaud dans ma chemise

Luc Bérimont 

envoyé par Tilia 

 

19 août 2024

" des vertes et des pas mûres..."


 
 
choisir entre gourmandise
et la haine des piquants
impossible amour 
____
 
 
 le premier amour
entre jeunesse et vieillesse
jamais ne s'oublie
 
 
 Je suis un coeur coquelicot, délicat, gourmand de poésie, gorgé d’un jus de tendresse.
Je m’épanouis parmi les framboises qui se mirent aux perles de rosée,
les cerises écoutant les rêves aux oreilles des enfants,
les fraises sauvages blotties dans les bois dormants. 
Joli coeur
 
 
 
Aller aux mûres

C’est une balade à faire avec de vieux amis, à la fin de l’été. C’est presque la rentrée, dans quelques jours tout va recommencer ; alors c’est bon, cette dernière flânerie qui sent déjà septembre. On n’a pas eu besoin de s’inviter, de déjeuner ensemble. Juste un coup de télé­phone, au début du dimanche après-midi :

— Vous viendriez cueillir des mûres ?

— C’est drôle, on allait justement vous le proposer !

On s’en revient toujours au même endroit, le long de la petite route, à l’orée du bois. Chaque année, les ronciers deviennent plus touffus, plus impénétrables. Les feuilles ont ce vert mat, profond, les tiges et les épines cette nuance lie-de-vin qui semblent les couleurs mêmes du papier vergé avec lequel on couvre livres et cahiers.


Chacun s’est muni d’une boîte en plastique où les baies ne s’écraseront pas. On commence à cueillir sans trop de frénésie, sans trop de discipline. Deux ou trois pots de confi­tures suffiront, aussitôt dégustés aux petits déjeuners d’automne. Mais le meilleur plaisir est celui du sorbet. Un sorbet à la mûre consommé le soir même, une douceur glacée où dort tout le dernier soleil fourré de fraî­cheur sombre.

Les mûres sont petites, noir brillant. Mais on préfère goûter en cueillant celles qui gardent encore quelques grains rouges, un goût acidulé. On a vite les mains tachées de noir. On les essuie tant bien que mal sur les herbes blondes. En lisière du bois, les fougères se font rousses, et pleuvent en crosses recour­bées au-dessus des perles mauves de bruyère. On parle de tout et de rien. Les enfants se font graves, évoquent leur peur ou leur désir d’avoir tel ou tel prof. Car ce sont les enfants qui mènent la rentrée, et le sentier des mûres a le goût de l’école. La route est toute douce, à peine vallonnée : c’est une route pour causer. Entre deux averses, la lumière avivée se donne encore chaude. On a cueilli les mûres, on a cueilli l’été. Dans le petit virage aux noisetiers, on glisse vers l’automne.

Philippe Delerm, 
La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules

 
 
 Vert jaune ou grenat
sur les ronciers qui murmurent
la fin de l’été

MissYves
 
 
 

10 août 2024

la lampe...


 

 

"L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe. Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

Michel Foucault 


 

Lampe du soir
Lampe du soir, ma calme confidente,
mon coeur n'est point par toi dévoilé ;
(on s'y perdrait peut-être ;) mais sa pente
du côté sud est doucement éclairée.

C'est encore toi, ô lampe d'étudiant,
qui veux que le liseur de temps en temps
s'arrête, étonné, et se dérange
sur son bouquin, te regardant.

(Et ta simplicité supprime un Ange.)

— Rainer Maria Rilke, Vergers

 envoyé par Josette T



"Il est plus intelligent d'allumer une toute petite lampe, que de te plaindre de l'obscurité".
Lao Tseu.

envoyée par Marie-Paule 

 

 

…La faim fait rêver les grands loups moroses ;
La rivière court, le nuage fuit ;
Derrière la vitre où la lampe luit,
Les petits enfants ont des têtes roses.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

Victor Hugo

envoyé par Miss

 

 

 Les jours de pluie où l'on s'ennuie,
de même lorsque s'en vient la nuit,
un geste et voilà que s'éveille
la belle lampe au chapeau vert
diffusant sa douce lumière
dont la clarté nous émerveille.

Tilia 

 

 

29 juil. 2024

le liseron...


Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.
L'éphémère y suspend son vol
Et la coccinelle s'y glisse.

Le champignon rugueux et lisse
Parfois lui sert de parasol :
Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.

Or, quand les champs sont au supplice,
Brulés par un ciel espagnol,
Il tend toujours son petit bol
Afin que l'averse l'emplisse :
Le liseron est un calice.

Maurice Rollinat  (1846 -1903)




Les vers du poète immortaliseront le liseron,
tout comme les images de dame Fifi réaliseront
un beau tableau à la gloire des fleurs de liseron
qui ainsi, dans notre mémoire se cristalliseront

Tilia

 

 Au volubulis
je devrais lui pardonner
son style art déco

Miss Yves

 

 Liseron blanc
Liseron rose
Tout sourire
Belle élégance
Au déploiement
L envahissance

Josette T

 

Litanie du liseron

Joli, très joli
Qui forme un traître tapis
Élégant, très élégant
Liseron rampant
Convolvulus volubilis
Sa fleur s’ouvre en un calice
Liseron des haies
Bleues ou roses sont ses raies
Avec Japon rime notre liseron
Il supplante le pavot
Pour sa silhouette art déco
Comme un chardon bleu des sables
Sur les dunes part en voyage

Mais que l’œillet d’Inde arrive
Liseron alors s’esquive.

Miss Yves 

 


  Quand je parcourais les campagnes en amateur fervent et, si j’ose dire, irresponsable, quand je regardais la nature sans en avoir charge et souci, j’aimais beaucoup le petit liseron des champs. Je l’aimais pour sa fleurette, je l’aimais pour son nom français qui est gracieux, je l’aimais pour son nom latin qui pourtant aurait dû m’avertir car il sent la passion, la torsion, la crise de nerfs.

Depuis que je le vois à l’œuvre, de près, chaque jour de l’année, je déteste le liseron et, qui pis est, je le méprise. C’est un personnage terrible, sans scrupule et sans pitié. Je ne lui fais pas grief d’être d’apparence chétive. Il rampe, mon Dieu ! C’est son droit. Il grimpe et c’est là son courage. Ce que lui reproche, c’est d’étouffer ceux dont il se sert. Il a d’abord l’air modeste. Il demande la charité, l’assistance. « Un tout petit coup de main mon bon monsieur, s’il vous plaît ! » On le laisse faire, on l’admet à table. Alors il s’enhardit, il se ramifie, il s’élance, il s’étale, il occupe toute la place. Il sait tourner, il sait feindre, il a toutes les patiences. Quelques jours encore, et il n’y aura plus d’espace, plus d’air, plus de soleil, plus d’espérance que pour lui. Cependant, son bienfaiteur suffoque, râle, agonise.

Et ce travail aérien n’est pas le plus redoutable. L’ambitieux, sous terre, propage d’insidieuses racines dont le moindre fil suffit pour emprisonner tout un jardin, tout un pays.

Tel est le gentil liseron.

J’ai cru longtemps, j’ai longtemps publié que la connaissance est amour. Eh bien, ma foi, je me trompais. Je connais bien le liseron.

 Georges DUHAMEL (1884 - 1966)
Fables de mon jardin -1936

 ______________

 

 Invitation au ras le sol
A tout prix se dérober
Il n’a rien d’un parasol
Le liseron enrubanné

L’éviter pour marcher
Le cueillir des yeux
Sinon le composter
Le liseron soyeux

Thérèse de Toulouse 

 

"Le liseron est un fripon
Le joli vous envahit
Le fragile est indocile
Le liseron est un fripon

Sur les pierres il prolifère
Sous nos yeux, à qui mieux mieux
Et Toutou admire d'un sourire
Sa beauté non invitée"

La Licorne

 

23 juil. 2024

14 juil. 2024

compétition...

 


bousculades de roses ou
salades bien rangées
qui va gagner ?


 

Parc de Wesserling

 

Roses enjuponnées
laitues vertes en chiffonnade
jardin des délices

Miss Yves


Dans le parc de Wesserling
Il y a des salades en ligne
Rouges bettes s’épanouissent
Les limaces s’évanouissent
Au parfum des œillets d’Inde
Dans le parc de Wesserlingue
En tutus roses pompons
Leur arôme nous rend dingue
Pot-pourri au potager
Les couleurs sont mélangées
Florilège à Wesserling

MissYves


une deux ! salades prêtes pour le défilé
rosissantes roses pour le bien aimé
c'est le cœur qui va gagner

Josette T

 

21 juin 2024

danse estivale...


 

 "La liberté c'est de savoir danser avec ses chaines."

F. Nietzsche

 


envoyée par Tilia

 

 


la ronde des saisons
blés et coquelicots
à la Saint Jean feu et passion
et l'amour pour bientôt
 
 

23 mai 2024

"mais les fleurs..."


"Chercher, c'est quelquefois trouver; 
Que de faits pourtant sans réponse ! 
"Les fruits, on comprend, mais les fleurs ?" 
Etre, c'est de tout s'étonner ?" 

Suite orphique
 
 
 
corolle bien ouverte
la fleur attend patiemment
tendue vers le ciel
 
 
 Pistils triomphants
dans le creux des pétales
ma favorite
 
 
 
"Quand je n’aurais appris qu’à m’étonner, je me trouverais bien payée de vieillir."
 Colette 

 
 
 La petite pomme s'ennuie De n'être pas encore cueillie. Les autres pommes sont parties, Petite pomme est sans amie.
Comme il fait froid dans cet automne ! Les jours sont courts ! Il va pleuvoir. Comme on a peur au verger noir Quand on est seule et qu'on est pomme.
Je n'en puis plus viens me cueillir, Tu viens me cueillir ? Comme c'est triste de vieillir Quand on est pomme et qu'on est belle.
Prends-moi doucement dans ta main, Mais fais-moi vivre une journée, Bien au chaud sur ta cheminée Et tu me mangeras demain.
 
 
 
 toute la vie d'une fleur
ses secrets ses mystères
cristal de bonheur
 
 

5 mai 2024

Carte blanche à Lili


 

 Dans une grande famille
un deux c'est merveilleux
trois quatre dans l'eau saumâtre
cinq six quel délice
sept huit... les parents ont du mérite ! 

Josette T

 


 

 Duvet blanc
Duvet gris
Pas l’ombre d’un tourment
Sous l’aile qui rassemble
Cygneaux, cygnets, cygnons
C’est si mignon
Blancheur éblouissante
Lili a carte blanche
En signe d’amitié
Fifi l’a révélée
Sur la plaque sensible
Que la blancheur assigne
Cette artiste a signé
Les glissades du cygne
Sur l’onde si limpide
Et Saint-Saëns applaudit

MissYves

 


 

 

 


 

 Dans leurs habits gris
huit vilains petits canards
vont devenir blancs

Tilia

 

 

22 avr. 2024

"il pleut sur le jardin..."


 


 la pluie jalouse
la rosée du matin
il pleut sur le jardin
la pluie chante le blues
 
Michel Carrandie

 

 Eveil de limaces
Il pleut sur la pelouse
la fleur s'est mouillée

Marine Dussarrat

 

gouttes de rosée
larmes d'un ciel printanier
et semis réjouis
 
 
 Ferais-tu la moue
rose pour goûter la pluie
cristal sur tes lèvres 
 
 
Besame mucho
que sous la pluie se réveille
mon amie la rose
 
 
"Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage"
 
 
 
mystère cristallin
dans les plis de sa tunique
rêve la tulipe
 
 

9 avr. 2024

"que la fête commence..."


Pour découvrir le Château de Hohlandsbourg voir à 3 :20

 Châteaux du Moyen Age en Alsace

 



 

 

Fort grand, ce château
Vue à perte d'horizon
Plus fort, que château

 Tilia 

 


 

Que la fête soit
je te dirai mon secret
si tu le mérite !

Marine Dussarrat

 

 

28 mars 2024

pointillisme printanier...


 

"Fie-toi aux fleurs ! Toute fleur est une goutte de courage, une transfusion de couleurs dans nos veines flétries de ne croire qu'aux ténèbres. Ce n'est rien, mais c'est un rien imprévu qui fait vibrer l'air autour d'un point d'humilité."

Christian Bobin



"Les fleurs commentaient le ciel bien avant les premiers textes sacrés. Leurs apparitions ont depuis toujours répondu à Darwin, seul homme qui descendait du singe, évoquant l'abominable mystère des fleurs." 

Christian Bobin

Le murmure


 


 

Belles fêtes de Pâques à vous tous ! 

 

Sur le pré semées
par le soleil malicieux
Taches de blancheur  

 

 Tubes de couleurs
pointilleux ou pointilliste
le peintre s’amuse

Miss Yves


Embrasser le pré
D'un regard émerveillé
Printemps je t'aime

Thérèse

 

si belles nos fleurs
d'une perfection mathématique
Phénoménale

Josette T

 

 Fleurs blanches du gai printemps
Éclairez nos pas
Dans les champs de nos espoirs

Enitram 

 

 touches multicolores
petites fleurs par milliers
enchantent mon cœur

grande tache blanche
l'abominable homme des neiges
a éternué sur le pré

Tilia 

 

Quand la fleur rejoint le sacré
Elle transforme le monde en paradis
Notre vie rebondit
Comme la source jaillissante
D'un premier matin

Marine Dussarrat

 

12 mars 2024

Carte blanche à fifille 2

 

Si tu chante la beauté, même dans la solitude du désert, tu trouveras une oreille attentive.

Khalil Gibran

Le sable et l'écume

 



Si les grands espaces
transportent d’effroi le coeur
les fleurs nous ravissent

 MissYves

 

 
 
 Un bloc de toisons
qui saura les dénombrer
berger solitaire 
 
 


Chante à tue-tête
et les vibrations de l'air
raviront les fleurs

Josette T 

 

vaste étendue désertique
quelques gouttes tombées des nues
un parterre de fleurs jaillit
miracle de la Nature

Tilia

 

 “L’homme qui, du désert ne saccage point la légende, ne peut subir l’outrage.”
Tahar Ben Jelloun 

envoyé par Marie-Paule


Ravins et ravines
l’ocre a laissé place au vert
pluie de floraisons 

 

 

Le vent des sables
parle au marcheur alone
qui prête l'oreille



Je suis un vieux marcheur solitaire
Même mon cheval je l'ai perdu
Je traine mes bottes
Dans ce désert de sable
Alone... alone...

Parle au marcheur solitaire

May Dussarrat

 

Bardenas Reales

 

18 févr. 2024

carte blanche à fifille...


" Bienheureux les fêlés... car ils laisseront passer la lumière"

Yvan Audouard

 


 

 

"Des maisons restent la mémoire de ceux qui les ont bâties,
de ceux qui y sont nés, de ceux qui ont ri et parfois pleuré
et dans les chemins ils se sont rencontrés et aimés..."
 



En ces lieux
l'esprit continue à souffler
à nous envelopper
La lumière s'installe
par longues trouées...

Marine Dussarat



Quatre habitants...
Solitude et courage
Comment imaginer leur vie et leurs pensées?

 MissYves

 

Les fenêtres aveugles
Les murs fissurés qui parlent
Fuir ou ne pas fuir

MissYves



De toutes nos constructions humaines
Ne restera pas pierre sur pierre
Nos entreprises sont-elles vaines ?
Le ciel les baigne de lumière

La Licorne

 


Esco 

 

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